Années 20 vers. longueDernière maj le 19/03/2022
Chronologie du XXe siècle
I - DE 1900 À 1912 : l’espoir d’un monde nouveau.« C’était l’effervescence. Ici et ailleurs, dans notre société sorcière comme parmi les moldus... L’industrialisation, de nouvelles inventions... La Modernité, comme on dit. Et l’impression que l’Homme ne connaîtrait plus la misère comme nos grand-parents et arrière-grands parents. On avait franchi un cap : le XXe siècle, c’était l’énergie nouvelle, l’espoir porté par les révolutions sociales, et l’ambition d’une plus grande équité. »Le XXème siècle. Aucun sorcier n’avouera que le passage à l’année 1900 l’a profondément effrayé. Tétanisés, ils l’étaient tous à l’arrivée de ce nouveau monstre temporel, après une
période de profond pessimisme, de noirceur dans les esprits comme dans les livres, vomissures de cette fin-de-siècle mouvementée. La guerre, d’abord, qui ébranla les moldus britanniques alors que le glas du nouveau siècle allait bientôt sonner. Une
guerre en Afrique du Sud ; désir d’indépendance d’un peuple colonisé par le Royaume-Uni, déjà à son deuxième volet et finalement étouffé dans le sang.
La guerre des moldus avait toujours fait la crainte des sorciers. D’années en années, une violence croissante, des moyens toujours plus destructeurs, toujours plus terrifiants. Et une question, latente, à chaque conflit, à chaque giclée d’hémoglobine :
la société magique devait-elle intervenir ?Pas de réponse. Un geste de la main, souvent, comme un refus silencieux. Non :
conserver le secret magique à tout prix. Tant que cela n’atteignait pas les sorciers, il fallait les laisser s’entretuer en silence, se faire spectateurs, muets devant l’horreur, et détourner le regard, ne pas s’en préoccuper. Décision difficile pour les sorciers nés dans une famille composée, ou au sein d’un foyer moldu ; mais la loi restait la loi.
Enfin, le
nouveau siècle signifiait le changement. Un changement imminent, que tout le monde réclamait mais que personne n’était vraiment certain de désirer.
Faris Spavin était ministre de la Magie
depuis 1865. Il avait tout vu, tout vécu, mais l’âge commençait à peser, à rendre ses décisions moins pertinentes ; son regard était trop arriéré pour une société qui avait besoin d’évoluer, d’innover. Le conservatisme dix-neuvièmiste de ce vieil animal politique agaçait, et tout le monde savait – particulièrement grâce aux journaux qui ne cessaient de le clamer avec une frénésie gonflée par l’opinion publique – que le
Magenmagot² cherchait à convaincre le Ministre de sa démission volontaire. ² Le Magenmagot est le tribunal magique du Ministère ; généralement composé de sorciers et sorcières âgées – en 1990, la moyenne d’âge était encore de 87 ans –, ils décident des condamnations mais également de l’organisation des élections selon les périodes. On pourrait les affilier à la Chambre des Lords de la société britannique moldue : des pointures des mondes juridiques et politiques dotés d’un pouvoir et d’une influence incontestables. Une influence qui a par ailleurs été souvent contestée par les syndicats travaillistes magiques et autres groupes d’action révolutionnaire.Mais, malgré tant d’années de gouvernance, le vieux Spavin ne comptait pas lâcher l’affaire aussi facilement. Le divorce était difficile. Au fond, la plupart des sorciers britanniques n’avaient connu que le Ministère de Spavin. Il y avait la
curiosité d’un nouveau gouvernement, certes, mais aussi la
crainte que ce soit pire. Et si tout changeait ? D’ailleurs, même les politiques redoutaient cette passation de pouvoir. Les potentiels candidats avaient beau se dire tout à fait capables de prendre la suite, ils ne pouvaient s’empêcher de penser, au fond d’eux, qu’ils ne seraient peut-être pas à la hauteur ; effacer près de quarante ans de monopole n’était pas à la portée de tout le monde, même des meilleurs.
Lourde responsabilité, qu’il faudrait pourtant un jour assumer.
Le
passage du XIXe siècle au XXe siècle fut
teinté de passions contraires ; entre l’excitation et l’espoir du changement, du renouveau, et la crainte que ce qui venait d’être vécu ne pût jamais être égalé.
« Je m’en souviendrai toujours. Il y avait un feu d’artifice ensorcelé. Un immense feu d’artifice, avec des dragons, des phénix : tout un bestiaire extraordinaire. On sentait l’odeur de la poudre, à plein nez ; c’en était suffocant. J’avais quinze ans, à peine, et je me sentais privilégié d’assister à tout cela. Privilégié de faire partie de la grande avancée de l’Histoire, de ce passage à une autre ère. Il y avait un concours de bavboules pour l’occasion, dans mon quartier ; et tout le chemin de traverse était en fête. Tout le monde masquait sa peur viscérale sous une explosion de joie colorée, frétillante, odorante. Mon père m’avait acheté une montre à douze aiguilles, qui indiquait aussi la course des planètes... »Mais ce fut surtout le
début d’une nouvelle façon de vivre. Petit à petit, les barrières sociales plus que rigides de la société sorcière anglaise s’étaient levées pour faire place à une
communauté plus inclusive. Pas un miracle, certes, mais une évolution indiscutable, le
progrès social, encouragé par de nombreuses luttes qui prirent de l’ampleur
dès l’an 1900 et se développèrent par la suite, toujours plus solides et déterminées à faire entendre les droits de chacun. D’abord, l’
ouverture de certains postes aux nés-moldus, qui étaient jusqu’alors recrutés pour des positions importantes en dernier recours. Ces mesures sociales firent grand bruit, autant parmi la population que dans les journaux, qui ne manquèrent pas de prendre parti.
Être né-moldu était toujours mal vu, et le resterait encore longtemps... Seulement, une société désireuse de progresser ne pouvait pas se permettre d’exclure autant d’esprits brillants : c’était absurde ; et cela, même le vieux Spavin avait fini par l’admettre. Certains départements du Ministère se virent donc contraints d’accueillir des nés-moldus surqualifiés, d’abord maltraités, puis relativement respectés pour leur travail accompli. Cependant, la charge était double : prouver sa valeur et être irréprochable... Un pari immense, que peu d’entre eux n’osa réellement relever, de peur d’échouer lamentablement, préférant des postes moins prestigieux.
Le gouvernement entreprit aussi
le grand nettoyage comme il nomma lui-même ses opérations de dératisation massive et ses
campagnes sanitaires, nécessaires à une vie plus ordonnée et respectable. Les demeures mal entretenues, infestées de doxys et autres vermines, étaient encore à l’origine d’épidémies virulentes ; pour mettre un terme à cela, la volonté de chacun était nécessaire. Dès lors,
les grandes et vieilles maisons furent inspectées pour s’assurer de l’effort de chaque citoyen, et les amendes se mirent à pleuvoir. Ce fut l’époque des
grandes innovations en matière de produits ménagers : potions miraculeuses, nettoyage instantané, doxycides surefficaces et autres offres commerciales plus ou moins mensongères... Mesdames les sorcières n’avaient plus vraiment à s’en faire : tout irait plus vite, et se déroulerait sans le moindre accro ! Du moins, c’étaient les promesses des grandes publicités que l’on collait partout sur les devantures... Car enfin, la vie suivait son cours, et la peur du nouveau siècle s’était envolée pour laisser place à
l’assurance d’un avenir meilleur, à l’espoir de lire un jour son nom dans le journal ou d’être la cible de la prochaine réforme sociale, bénéfique et nécessaire à une existence meilleure...
Et, lorsque
Faris Spavin annonça se retirer du Ministère le 16 novembre 1903, ce ne fut pas un frisson de terreur qui parcourut les foules, mais bel et bien un vent de liberté et de joie incommensurable. Les jeunes gens descendirent dans les rues et manifestèrent leur enthousiasme. De nombreux petits feux d’artifices clandestins – particulièrement taquins, et même un peu dangereux – furent surpris dans les rues de Londres. Il était temps : temps que la nouvelle génération trouvât enfin sa place dans une société qui avait bien besoin d’un coup de neuf, d’un regard progressiste, tourné vers l’avenir plutôt que soucieux de répéter les bonnes actions du passé.
En peu de temps, tout le monde se passionna pour les élections. Si le Magenmagot appuya la candidature de l’un de ses membres les plus augustes – qui n’était pas de première jeunesse, avouons-le –, ce fut
une sorcière de sang-mêlé qui eut l’honneur d’accéder au plus haut poste de la société sorcière britannique :
VENUSIA CRICKERLY charma la population par sa clairvoyance. Compétente mais tout de même
à l’écoute et empathique, elle n’eut aucun mal à conquérir le cœur des anglais. Sa relative jeunesse – tout le monde aurait pu le paraître, après Spavin – fut aussi le sujet d’une réjouissance générale. Enfin, le Royaume-Uni sorcier aller pouvoir passer à autre chose. Au cours de cette période,
les relations entre l’Angleterre et les États-Unis s’améliorèrent ; quelques accords furent conclus, favorisés par la bonne entente des deux dirigeantes. Aussi, le pays
étendit son influence à la France et à la Russie, qui soudèrent, à l’instar des moldus, des liens solides destinés à se renforcer ou s'effriter pendant la guerre, quelques années plus tard.
La culture et la passion pour les sports magiques explosèrent aussi aux quatre coins du pays. Les sorciers étrangers affluèrent sur les terres anglaises pour partager leur art, faire part des innovations de leurs contrées. Il y eut, notamment,
la célèbre tournée de la Suite Enchantée, opéra « magiquement magique » qui éblouit son public et se solda par une censure cinglante après qu’une représentation virât au cauchemar, détruisant le théâtre où il était joué.
Peu avant la
Coupe du Monde de Quidditch de
1902 avait également été inventé un
balai révolutionnaire : le bien-nommé Friselune que tous les plus grands joueurs s’arrachèrent à prix d’or. Un grand pas dans la fabrication de balais toujours plus performants, qui fut suivi d’autres innovations, dès 1905, puis en
1909, avec la création du premier
Flèche d’Argent, précurseur des meilleurs balais de course qui ne manqueraient pas d'affluer dans les années suivantes. De même, ce fut à partir de ce succès que les premiers balais à système d’invisibilité intégrés furent disponibles sur le marché, dont le nouveau modèle de Lancechêne, familial, prétendument stable et sécuritaire, dont la vente fut néanmoins suspendue dès 1911, après la mort accidentelle d’un père et de son enfant – une affreuse histoire de balai devenu incontrôlable, qui fit pleurer dans toutes les chaumières et horrifia plus d’un citoyen. Après ce drame, les revenus de l’entreprise Lancechêne s’effondrèrent jusqu’en 1935, date de la traversée de l'Atlantique à manche du dernier en date...
Le Royaume-Uni de Crickerly s’engagea sur
la voie d’un renouveau intellectuel, culturel et économique. La société sorcière anglaise goûta à une minime portion de ce qu'auraient été les décennies suivantes – fermement ancrées dans leur temps – si tout n’avait pas
brutalement pris fin en 1912.
Une nouvelle terrible dans les journaux, clamée à chaque coin de rue ; le Chemin de Traverse en ébullition, le Ministère de la Magie mû d’une rare agitation :
Venusia Crickerly n’était plus. Emportée par un malheureux et
terrible accident domestique ; la faute à pas-de-chance, pour certains ; pour d’autres, la conséquence de mauvaises actions dissimulées au grand public. La Ministre de la Magie avait visiblement fait preuve d’une fatale imprudence en s’occupant de ses plants de mandragore personnels. Les mauvaises langues ne manquèrent pas de trouver l’histoire cocasse, et même un peu grotesque. De cruelles caricatures virent le jour dans les hebdomadaires satiriques, et pendant plusieurs semaines, le circuit des hiboux fut particulièrement engorgé.
Outre l’humour noir qui se logea dans tous les recoins de cette drôle d’histoire, ce fut une
lourde tristesse qui
s’abatit sur la population. Un goût d’inachevé, écrivirent certains, encore incrédules de cette disparition inattendue qui laissait leur pays sans dirigeant, livré aux mains d’un ministère sans tête pensante, qui devait prendre de nouvelles résolutions au plus vite, procéder à de nouvelles élections. Mais en cette période de crise, le Magenmagot, comme à son habitude, ne parvenait pas à se mettre d’accord sur la marche à suivre.
Le chaos complet, et
le pressentiment d’un avenir sombre. La mort de Crickerly était devenue, en l’espace de quelques semaines,
le premier symptôme d’une époque plus que jamais troublée.
Son court mandat, quant à lui, demeura dans les esprits comme l'expérience du calme avant la tempête. Le paradis avant l'enfer... L'espoir et la paix qui ne dureraient toujours qu'un temps.
II - DE 1914 À 1920 : La première guerre mondialeIl n'a pas fallu bien longtemps après l'élection d’
Archer Evermonde au poste de
ministre de la Magie en 1912 pour que les ennuis commencent à pointer le bout de leur nez. L'Angleterre, qui commençait à s'industrialiser, n'avait pas besoin d'entendre une
montée de violence en provenance de Sarajevo avec l'assassinat de François-Ferdinand, l'héritier de l’empire austro-hongrois. Nous sommes
en 1914, la société moldue a déjà fait face à la
seconde guerre de Boers, conflit intervenu en Afrique du Sud, elle espère donc que, malgré l'
entente qu'elle a avec la Russie et la France, elle ne doive pas s'en mêler. Au Ministère de la Magie, l’inquiétude commence à s'installer et Archer Evermonde lance un
premier appel au Premier Ministre Britannique moldu à propos de ce nouveau drame menaçant. Lorsque la Russie, par le jeu des alliances, déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie, c'est là que la situation commence vraiment à inquiéter, déjà le ministre de la magie correspond avec le ministre russe pour aborder le sujet. Déjà l'engagement se fait sentir chez les sorciers russes qui compte protéger les moldus et leur nation. Si jusqu'à là, la France restait hésitante, lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la Russie, elle se mobilise ce qui alerte Evermonde qui décide tout bonnement de lancer un projet de loi interdisant l'intervention des citoyens sorciers britanniques, sentant bien que ce n'est qu'une question de temps avant que l'Angleterre ne rentre en guerre, elle-aussi.
Et c'est quelques jours plus tard que les allemands ayant déclaré la guerre à la France passèrent par la Belgique et par le jeu des alliances, le Royaume-Uni se retrouva embarqué dans cette guerre,
on adopta donc en urgence la loi interdisant aux sorciers et sorcières d'intervenir afin de préserver le secret magique et de préserver la société magique. Pourtant
de nombreux sorciers refusèrent d’obéir et de se soumettre à cette nouvelle mesure et bravèrent l’interdiction. Ce fut ainsi de lors de la Bataille de la Marne qu'on pu observer des sorciers français et britanniques venir en aide aux moldus français pour repousser les allemands, ce qui scandalisa la société sorcière allemande de cette intervention et les décida à rentrer en opposition. De son côté,
les États-Unis sorciers sont décidés à rester hors de ce conflit moldu-sorcier et appellent à la préservation du secret magique, mettant néanmoins à disposition des Aurors pour soutenir les Oubliators anglais et français dans leur travail démentiel. Les
premiers sorciers accusés d’avoir brisé le secret magique en participant à la guerre sont arrêtés par le gouvernement britannique et jugés très sévèrement. Une résistance à cette loi se met néanmoins en place ; les sorciers dissidents se protègent mutuellement et montent des plans d’aides aux moldus dans le but de mettre fin à la guerre rapidement, les escouades volantes sont notamment mises à contribution.
Lorsque le
29 octobre 1914 l'Empire Ottoman bombarde les ports russes de la mer noire, les sorciers anglais et français viennent en aide aux sorciers et moldus russes pour les reconstructions et repousser les offensives ennemies. Cela voit notamment le début de
l'engagement de créatures magiques (sous la contrainte) dans la guerre, en l’occurrence, les dragons. Les eaux territoriales britanniques deviennent le terrain d'une guerre maritime et certaines frégates transportant des sorciers britanniques coulées par les allemands en sont les malheureuses victimes, suscitant la colère et l’indignation au sein du ministère magique. Pour autant,
Archer Evermonde refuse de revenir sur sa loi, et les arrestations se poursuivent en masse. De nombreux agents du ministère s’opposent dès lors aux décisions du Ministre de la magie. Les tensions sont de plus en plus marquées. L'usage du gaz asphyxiants en Flandres par l'Allemagne a raison de nombreux sorciers au front qui perdent la vie, non préparé à cette attaque, les politiques et grands dignitaires sorciers britanniques décident de réfléchir à un plan d’action malgré les positions du Ministère.
Des négociations sont notamment menées auprès des créatures et êtres magiques, qui seraient d’une grande aide, tant sur le plan terrestre que sur le plan maritime. Néanmoins, le Ministre de la Magie anglais étant en très mauvais termes avec la plupart d’entre eux, ces derniers
refusent catégoriquement de prendre part aux conflits. Les colonies moldues se joignent peu à peu à la guerre, les sorciers français, britanniques ou russes se déplacent donc en Afrique et même en Asie pour venir en aide aux populations locales.
Enfin, les premiers sorciers américains, partisans d’une intervention comme leurs congénères européens, décident de rejoindre l’Europe pour prendre part aux conflits, soutenant en grande majorité français et britanniques – certains prennent néanmoins le parti des allemands. Mais c'est le
7 mai 1915, après que
le paquebot anglais Lusitania est coulé par un sous-marin allemand, entrainant une centaine d'américains dans les profondeurs, que les Etats-Unis sorciers, indignés, n'acceptent plus de rester inactifs et décident officiellement, contrairement aux moldus de leur nation et au Ministère de la Magie britannique, d’agir concrètement en assurant pour autant la permanence du secret magique. C’est
le plus grand déploiement d’Oubliators connu à ce jour qui a eu lieu pendant cette guerre. De nombreux britanniques, fuyant définitivement l’autorité répressive du Ministère, décident donc de partir en Afrique du Sud, notamment, pour aider sans risquer une arrestation.
Les morts s'accumulent du côté des sorciers et ne parlons même pas des destructions et de la mise en danger de certains territoires magiques abritant des créatures et matériaux indispensables à l’économie sorcière. Voilà qu'un homme occupant alors un
haut poste dans le département de contrôle et de régulation des créatures magiques au Ministère de la magie,
Ivan Hellsing, qui était jusqu'alors resté assez silencieux, se décide à agir, lui qui prône pour la protection de ces créatures qui souffrent de la guerre. Par la même occasion, il
parvient à convaincre certains peuples de créatures ou êtres de se joindre à la protection des sorciers et moldus en guerre, notamment en mer. C’est aussi le
début de la mobilisation de géants sur certains fronts, aidant considérablement à l’avancée des conflits. Ivan voyage également en France pour produire ce même travail diplomatique avec les créatures locales. Il
sera récompensé pour ce travail à la fin de la guerre, et nommé directeur du département de contrôle et protection des créatures magiques à partir de
juillet 1916. Ainsi lors de la Bataille de Verdun, une grande alliance des sorciers britanniques et français, notamment avec trolls et géants, s'organise. Des boucliers de protection sont aussi déployés pour lutter contre les bombardements et les gaz meurtriers. Les lance-flammes tels qu’ils sont restés présents dans l’esprit des moldus ne sont qu’une construction des Oubliators : il s’agissait en réalité de dragons. Lors de la bataille navale de Jutland, ce sont les êtres de l'eau qui ont brillés à la demande d'Ivan Hellsing et les accords signés avec le département.
La guerre commençant à s'éterniser, les premières manifestations plus violentes protestataires au sein de la société magique britannique se font entendre et
la popularité d'Archer Evermonde chute drastiquement. Le Ministère de la Magie demande une intervention plus efficace, un véritable engagement mais la position du Ministre n’évolue pas. Il refuse d’admettre sa mauvaise décision initiale, néanmoins les condamnations et arrestations baissent à partir de ce moment-là.
Le 12 décembre 1916, des
propositions de négociations de paix sont engagés mais ne rencontre que des réponses négatives de l'Entente, malgré la médiation américaine. À chaque proposition de paix, Archer Evermonde a encouragé le ministre britannique moldu à accepter l’offre. La proposition a été également faite au sein du Ministère de la magie de
forcer le dirigeant moldu à accepter l’armistice et la fin de la guerre. Les votes ont néanmoins majoritairement été
contre une mesure aussi radicale, pour une question d’éthique. Le refus de cette mesure a été décrié par une partie de la population. La révolution de Février en Russie entrainant grèves générales, manifestations et la chute du Tsar provoque une décision sans appel du gouvernement magique russe.
Le dirigeant magique russe decide de soumettre le tsar à l'Imperium pour qu’il signe les accords de paix avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.
Le 14 août 1917, la Chine déclare la guerre à l’Allemagne, les sorciers chinois suivent le mouvement, notamment pour oublietter les moldus massivement et aider à reconstruire. Une façon pour eux de s’intégrer parmi les sociétés magiques européennes et de lutter également contre la montée des forces sorcières obscures en cette période de tension. Le Japon magique a par ailleurs suivi la Chine dans cette volonté, pour rivaliser avec cette dernière, mais également dans un effort d’unité et pour aider à conserver le secret magique.
En 1917,
l’aviation de guerre allemande, encore à ses débuts, réussit tout de même à bombarder la ville de Londres. Parmi les sorciers, de nombreux morts, des blessés, et surtout beaucoup des dégâts matériels dans les points d’accès principaux au monde magique. Un ébranlement du bouclier, également, qui fit s’effondrer de nombreux bâtiments du vieux Londres, d’autant que les sorciers partisans d’une intervention ne furent pas en reste et ne manquèrent pas d’intervenir pour protéger la capitale anglaise.
Le choc fut énorme ;
la peur de nouvelles violences fut tout d’abord obsessionnelle, puis laissa place à un constat : les moldus représentaient encore un danger. Depuis la dernière chasse aux sorcières, le secret magique avait permis de les maintenir à distance, mais cette guerre destructrice laissait penser que l’avenir était de nouveau incertain.
Enfin, oui enfin, la fin de la guerre est signée!
Le traité de Versailles en 1919 y met un point final mais les séquelles de la guerre et de la participation des sorciers à cette dernière sont nombreuses.
La réputation d’Archer Evermonde et de son gouvernement a drastiquement baissé. Cela entraînera de toute évidence sa destitution au profit d’un autre ministre de la magie, en 1922. Les positions d’Archer Evermonde se sont affermies : la rigidité de sa politique, son conservatisme en ont été renforcées. Nous sommes bien loin des mesures sociales qui avaient été proposées et votées avant le début de la guerre.
Les tensions au sein de la société magique anglaise se sont plus que jamais accrues. Les passions des uns et des autres sont à vif : entre ceux qui sont intervenus pendant la guerre et qui ont été témoins de ses horreurs, qui reprochent au gouvernement de ne pas avoir concrètement agi, et enfin ceux qui étaient contre toute intervention et pour l’arrestation des dissidents, condamnés à quelques mois d’Azkaban… Mais outre l’interdiction de prendre part au conflit et la désobéissance d’un grand nombre d’individus,
les questions du secret magique, celle de l’éthique sorcière dans un moment d’urgence, et enfin du traitement et de la considération des créatures magiques ont été soulevées et discutées, parfois avec violence.
Pendant la guerre, l’éducation des sorciers a été jetée au second plan : on parle d’une
génération sacrifiée, et d’un Poudlard plus que jamais livré à lui-même. Il semble en effet que l’école de sorcellerie ne soit plus la priorité du gouvernement. Pas à l’abandon mais presque… Et surtout un directeur vieillissant, qui n’en fait qu’à sa tête et ne manque pas d’exprimer
sa haine envers les créatures et êtres magiques qui vivent dans la forêt interdite. Leurs populations, déjà tendues par la guerre et leur mobilisation parfois forcée, d’autres fois négociée, a été longtemps persécutée par le directeur, et ce, en toute impunité.
Conflits grandissants qui se sont soldés par la répression violente des centaures par des envoyés du ministère, épuisés par la guerre, les tensions internes, et donc peu disposés à la négociation.
Des dégâts matériels et des pertes humaines assez massives, pour un conflit non sorcier. Des blessures qui restent à vif dans les familles où il manque désormais une ou plusieurs personnes. Rancœur envers le gouvernement, rancœur envers ceux qui n’ont pas aidé, n’ont pas soutenu, et ceux qui osent toujours critiquer les participants à la guerre.
Le conflit avait éveillé les consciences et convictions de tout un chacun : certains avaient pensé qu’il était nécessaire d’établir un contrôle sur les moldus pour préserver le monde magique, ou tout simplement de leur venir en aide dans des cas aussi extrêmes. D’autres avaient vu au contraire dans ces évènements l’importance de rester à l’écart de ces derniers.
Le secret magique, plus que jamais primordial à la survie du monde sorcier, avait été violé à de nombreuses reprises ; les
interventions des Oubliators furent tout autant laborieuses que les reconstructions des villes sorcières : un scandale, et une pluie de condamnations plus ou moins sévère qui déclenchèrent une vague de révoltes successives, aboutissant à des dégâts supplémentaires. Les tensions avaient fleuri au sein du Ministère, et dans la société. Les pertes massives de vie humaine, tragique, laissèrent pendant longtemps un voile sombre sur la société anglaise qui tenta néanmoins de se reconstruire et d’apaiser les divergences pour ne pas rouvrir les plaies encore à vif.
C’est dans cette même période que naquirent les
premières idéologies de divulgation du monde magique, pour établir une domination et un contrôle sur les sociétés moldues, dont la folle expansion et les périodes de violence excessives devenaient trop dangereuses. D’autres s’y opposèrent fermement et proposèrent au contraire des mesures pour épaissir le secret. Il s’agissait donc de
reconstruire ce qui avait été détruit. Pour cela avaient été mobilisés de nombreux employés du ministère, mais également certains êtres magiques comme les géants, qui permirent de transporter des matériaux essentiels. Ces derniers, pourtant en très mauvais termes avec les sorciers, acceptèrent de leur prêter main forte grâce à l’intervention du département des créatures et êtres magiques, dirigé d’une main de fer par Ivan Hellsing, qui sut faire jouer contacts et contreparties pour obtenir leur aide nécessaire aux reconstructions.
III - La déchéance de Poudlard: La folie et l'animosité envers les créatures magiquesDepuis le début du XXème siècle,
le directeur de Poudlard,
Reginald Benton, était un sorcier
extrêmement conservateur soutenu par le Ministère. Il était d’ailleurs issu de l’une des plus hautes fonctions de ce dernier, et avait été placé à la tête de l’école après la
démission retentissante de son prédécesseur fin 1896, qui avait fait le tour des journaux de l’époque. Si ses premières années à la tête de la très célèbre Poudlard ont été couronnées de succès – c’est notamment lui qui a décidé d’ouvrir une
aile universitaire au sein de l’école, révolutionnant l’éducation anglaise et faisait d’elle l’une des plus complètes et accessible dans le monde magique –, depuis
1910,
le déclin de l’école s’est brutalement fait sentir. L’homme, atteint de
démences périodiques, n’était plus capable de diriger l’établissement convenablement. De plus, ses relations déjà houleuses avec les créatures les plus intelligentes de la Forêt Interdite s’étaient considérablement aggravées, à tel point que des
conflits territoriaux ont failli éclater à plusieurs reprises, violemment réprimés par le Ministère.
Les dernières années, la plupart des Centaures et d’autres créatures magiques vulnérables se sont retirées dans les profondeurs de la forêt pour fuir la persécution.
En 1918,
Reginald est décédé au cours de l’année scolaire, remplacé en urgence par l’un des professeurs ne souhaitant pas demeurer à la tête de Poudlard.
De nouvelles candidatures ont donc été étudiées pour trouver un nouveau directeur. Parmi elles, celle d’
Ivan Hellsing, qui s’est illustré tout au long de la période de reconstruction et d’apaisement de la société magique anglaise. Finalement élu à la majorité, il
accède au poste de directeur de Poudlard début 1919.
Ses motivations profondes, ignorées du ministère, résident dans la
réhabilitation des territoires appartenant aux créatures magiques et bafouées par l’ancien directeur. Ainsi, très vite, les tensions et dangers de la Forêt Interdite se sont apaisés pour laisser place à une entente respectueuse. Ce changement drastique en a surpris plus d’un. Point positif qui a été néanmoins très vite terni par les agissements du nouveau directeur :
nomination d’un elfe de maison (celui qui appartenait à son prédécesseur)
comme vice-directeur, pratique d’une magie noire décomplexée, prise en compte des Cracmols, créatures magiques employées sur le campus… Tout autant de nouvelles mesures particulièrement impopulaires qui scandalisent le Ministre de la Magie actuel, Franklin Dixon, confronté à sa propre impuissance : l’influence d’Ivan Hellsing est bien trop étendue pour se permettre de le destituer en un claquement de doigt. Les conséquences seraient terribles ; on craint une révolte des créatures de la forêt, et le soutien tant redouté des opposants au pouvoir et d’autres puissances du pays. Alors, on s’agite au Ministère pour
trouver un moyen de le pousser vers la sortie sans avoir l’air d’y toucher. Les figures emblématiques de ces dernières années
Faris Spavin
(1803 - 1914)
– Photo datant de ses 75 ans
Ancien ministre de la magie, de 1865 à 1903
Faris Spavin est le
ministre de la magie britannique qui est resté le plus longtemps au pouvoir, multipliant les mandats et bâtissant un Royaume-Uni magique fort et tourné vers l’avenir. Si ses trente premières années à la tête du ministère ont été dans leur grande majorité couronnées de succès, ses diverses prises de position à propos des
grèves gobelines de 1874 et 1893, des débats sur le
traitement des créatures magiques (et on ne parle pas de ses très mauvaises relations qu'il avait avec les créatures notammebt les centaures qui ont faili le tuer) et enfin son
conservatisme réfractaire ont eu raison de sa popularité. En effet, ses dernières années au pouvoir ont été caractérisées par les prémices de ses
démences, une forte
paranoïa très handicapante, et une tendance à
rejeter toute nouveauté et projet d’avenir. Le Magenmagot a appuyé son départ, néanmoins difficile : Faris Spavin s’est accroché à son poste jusqu’au bout !
Pourtant, il suffit d’interroger les sorciers de 1924 pour comprendre que ce ministre a marqué les esprits ; en effet,
il a été le seul et unique dirigeant de générations entières, et l’on n’efface pas aussi facilement tant d’années des mémoires, dans ce qu’elles ont de meilleur et de pire.
Son décès en 1914 a fait l’objet d’un
hommage national de plusieurs jours, comptant défilés d’Abraxan (qu’il appréciait beaucoup pour leur grâce et leur prestance) et patrouilles à balais... Autrement dit : le faste avant la grande guerre, qui l’a pourtant fait tomber dans l’oubli les quatre années qui ont suivi.
Venusia Crickerly
(1852 - 1912)
– Photo datant de ses 48 ans
Ancienne ministre de la magie, de 1903 à 1912
Venusia Crickerly est sans doute
l’une des Ministres de la Magie britanniques les plus populaires de l’histoire du Royaume-Uni. Appréciée pour son élégance, son éloquence et sa
clairvoyance, elle était aussi reconnue pour son
empathie et son
ouverture d’esprit. Sous son mandat, les créatures et êtres magiques ont pu par exemple dormir sur leurs deux oreilles, et
les gobelins ont bénéficié de certains droits qu’ils réclamaient depuis des années sous Spavin. En outre, sa politique prônait une
acceptation plus franche des nés-moldus dans la société, encore trop persécutés et écartés des postes importants. Son défi d’engager 20% de nés-moldus au sein du Ministère a été brillamment relevé. Par ailleurs, elle était aussi tournée vers
la culture et les sports magiques qui ont toujours fait la renommée du Royaume-Uni, aux côtés de la France. Développement de l’industrie du Quidditch, valorisation de la culture magique britannique... Le monde des loisirs ne s’est jamais mieux développé que sous sa gouvernance. Enfin, elle est surtout retenue pour ses
mesures sociales, au bénéfice des classes moyennes et ouvrières. Les sorciers aux petits revenus lui sont encore reconnaissants d’avoir augmenté le salaire minimum et réduit le nombre d’heures de travail hebdomadaires. C’est aussi elle qui a fixé l’âge de départ à la retraite à 70 ans au lieu de 76.
Sa
mort tragique, causée par le cri d’une Mandragore arrivée à maturité, a jeté un voile de tristesse sur le pays entier. Tous les sorciers, même ses opposants, ont rendu hommage à une personnalité qui aurait pu faire bien plus si elle en avait eu le temps.
Dix ans plus tard, elle est toujours reconnue comme un pivot essentiel dans l’histoire de la société magique britannique.Archer Evermonde
(1854 - )
– Photo datant de ses 68 ans
Ancien ministre de la magie, de 1912 à 1922
Archer Evermonde c'est un peu
le ministre de la magie qui est arrivé au mauvais endroit, au mauvais moment. Beaucoup de sorciers ne vous en diront pas du bien mais les plus réfléchis vous diront simplement qu'il a fait de son mieux et qu'il était difficile de savoir comment gérer un évènement comme celui de la guerre moldue de 14-18.
Il a fait des erreurs, des erreurs qu'on peut comprendre comme
la loi d'urgence interdisant aux sorcières et sorciers d’intervenir, de crainte qu’ils enfreignent massivement le Code international du secret magique. Mais son plus grand tord a été de
s'obstiner dans cette interdiction, arrêtant et enfermant les sorciers qui oseraient se mêler aux conflits moldus. Il a pourtant tout fait pour arrêter la guerre en ne cessant de passer appel sur appel avec les autres ministres moldues à travers le monde. Sans succès. Le pire a été que Georges Clémenceau était partisan de la guerre jusqu'à la victoire finale, cela provoqua la colère d'Evermonde qui
perdu foi en la cause moldue et en fut dégoûté. Il ne compris pas les facultés à considérer les vies de leurs soldats comme accessoires, et à vouloir à tout prix remporter la victoire.
Sa popularité ne cessa de chuter d'année en année jusqu'à sa destitution en 1922. On le sait toujours vivant, coulant des jours paisibles, on l'espère, à Londres.
Reginald Benton
(1862 - 1918)
– Photo datant de ses 54 ans
Ancien directeur de Poudlard, de 1896 à 1918
Fou, paranoïaque, persécuteur de créatures magiques. Voilà les mots qu'on pourrait mettre sur Reginald Benton, l'ancien directeur de Poudlard. C'est bien dommage car
dans ces débuts, il a fait du bien à l'école, créant et ouvrant une
aile universitaire pour permettre aux élèves de se spécialiser dans un domaine et ainsi permettre une meilleure théorie avant d'arriver sur le terrain tout en s'y préparant à l'aide d'un stage. Mais il faut dire que le Ministère de la Magie avait d'autres choses à gérer que Poudlard, ainsi on n'accorda pas trop l'attention aux
accès de démences de Reginald Benton. Qui sait ce qu'il fit à Poudlard en secret? Qui sait où le mena sa folie?
Son elfe de maison, Vorondil, en fit les frais et sa haine des créatures s'exacerba encore pour prendre des proportions qui ne purent être ignorés. On le savait
conservateur, presque raciste et trop porté dans la pureté du sang mais lorsqu'il commença a entamer une véritable
guérilla envers les populations de la Forêt interdite, le Ministère de la Magie dut s'en mêler et ce ne fut pas le directeur qu'on réprimanda mais le comportement des centaures qui voyaient leurs territoires menacées.
Pourtant c'est bel et bien
la maladie et la folie qui emporta Reginald en 1918. S'il fut remplacé par un professeur en urgence, celui-ci ne voulu pas prendre ce rôle à plein temps et bientôt ce fut
Ivan Hellsing qui se proposa à cette tâche. Il régla le conflit avec les centaures et les autres créatures de la forêt qui avait souffert de l'animosité de son prédécesseur et proposa à l'elfe de maison d'être libre. Si ce dernier refusa, le nouveau directeur lui proposa alors de s'occuper de Poudlard en faisant cours aux élèves et en prenant même une plus grande charge de travail en devenant son directeur-adjoint. Bien d'autres changement eurent lieu afin de réparer les erreurs commises qui entachèrent la réputation de Poudlard et si certains ajustements inquiètent, d'autres amènent un vent de renouveau.
Franklin Dixon
(1879 - )
– Photo datant de ses 45 ans
Ministre de la magie, de 1922 à ???
On ne sait pas grand chose sur le
nouveau ministre de la magie actuel. Il n'a pour le moment pas établi de nouvelles lois, se contentant de poursuivre la
reconstruction des bâtiments endommagés et de prendre les comptes du nombre de victimes, qui, encore de nos jours, se retrouvent au compte goutte. Il semble
se méfier du nouveau directeur de Poudlard et voit en lui un danger potentiel pour le monde magique, ayant peur qu'il bouleverse les rapports de forces entre sorciers et créatures mais se retrouve dans une impasse puisqu'Ivan Hellsing est connu pour s'être fait pas mal de relations et que s'en prendre à lui pourrait réveiller quelques rebellions dont le monde magique n'a vraiment pas besoin.
50/100S
107542Sang-Mêlé32174Anglaise TransylvanienneKoldovstoretzNormal / SecretRicheIvan HellsingLoyal NeutreC'est compliquéBi
Mr. le Directeur
PinCrin de LicorneFineMoyennePlutôt flexible
Je suis la citation que tu aimerais mettre pour ton personnage et qui est trop coolaaaas !sort
CoeurAisance parmi la noblesse et dans le domaine mondain; charisme. 
CorpsAttitude et tenue digne en toute circonstance.
CoeurComprendre et se faire comprendre des créatures magiques les plus inoffensives, ça n'a pas de prix. 
CorpsSavoir se mettre en valeur.
CoeurAnticiper sur les forces et les faiblesses de ses ennemis et savoir celles de ses alliés et/ou les siennes pour pouvoir les contrer.(option en dessous)
8Astronomie
8Botanique
13Défense contre les forces du mal
16Études des créatures
14Éducation sorcière
14Histoire de la magie
14Métamorphose
9Potions
13Sortilèges
5Vol - QuiddditchVos options ici, ne mettez pas les options que vous ne prenez pas !
10Sciences politiques du monde magique
