Entretien de pré-rentrée | Ft. Louis

Alala … les cours à Poudlard allaient bientôt reprendre. Je serait bientôt de retour à l’école, à apprendre à ces sorciers en devenir comment se comporter en société, dans l’espoir qu’ils grandissent en devenant des individus responsable et sérieux. J’avais sans doute un peu trop d’espoir. Probablement, même.
Ça ne m’empêchais pas de faire de mon mieux pour les former à devenir de noble et fier sorciers. Après tout, je n’étais pas aussi inutile que ce que les autres employés pouvaient penser : les manières et les us, c’étaient tout autant important que le reste et c’était bien ça qui différenciait un bon sorcier des autres. Enfin, malgré mon envie de le faire, ça ne servait à rien de cracher sur mes autres collègues. Ils avaient bien d’autre qualités que celles d’être bien élevé. J’avais peut-être un peu trop d’espoir à ce niveau aussi.

En tout cas, c’était tout autant soigné qu’à l’accoutumée que je pénétra le chemin de traverse. Autant dire que je me démarquais de tout ces gens négligés, avec ma tenue impeccable et sans une poussière. Je prenais soin des apparences, après tout, il fallait bien que je reste digne de ma condition de sang-pur.
Enfin, si j’étais là, c’était bien dans un but précis. Oui, la rentrée arrivait. C’était donc le moment de faire un petit contrôle de routine pour ma baguette. Quelle disgrâce, si je commençait à ne plus pouvoir effectuer des sortilèges devant mes élèves ! Comme on dit, il vaux mieux prévenir que guérir. Voilà pourquoi j’avais fait le déplacement, pour confier mon très cher outil aux mains d’un artisan doué et qualifié. D’autant plus que ce dernier … eh bien, était un peu capricieux, parfois. Autant ne pas avoir de problème supplémentaire.

Je n’allais sans doute pas avoir de problème à trouvé une personne pour m’aider et … tiens ? Pimprenelle avait sautée de mon épaule, pour filer dans une rue. Un peu embêté, je suivit la petite souris blanche.

- Je peux savoir où tu comptes aller, comme ça ?

Elle avait probablement repérer quelque chose. Ou senti un effluve intéressant. Ou rien de tout cela, et elle avait juste envie de se dégourdir les pattes.
Quand bien même, mon familier s’arrêta finalement devant une petite boutique. Je me baissa pour la ramasser, avant de laisser mes yeux trainaient sur la devanture.
Il semblerait…que ce fut une boutique de baguettes. C’était un peu suspicieux, certes, mais … il fallait bien s’ouvrir un peu à la culture des autres !  Quand bien même cette dernière fusse un peu douteuse. Dans le pire des cas, rien ne m’empêchait de faire un signalement au Ministère si j’y voyais des choses illégales.
J’entrai d’un pas confiant, loin d’être gêné par le fait d’entrer dans une échoppe qui m’étais parfaitement inconnu quelque minute auparavant.

- Bien le bonjour ! Laissez-moi m’introduire … Monsieur Blackwood, à la recherche d’un artisan pouvant effectuer un contrôle sur ma baguette.

A l’intérieur, il y avait … un homme et … Non, ça ne pouvait être lui.

- Pourrais-je voir le propriétaire des lieux ?

Ça ne devait être que son assistant, ou quelque chose de cet acabit !