0/100F
271Sang-Mêlé43183AnglaisPoudlardAnimagusClasse moyenneBaguettierNeutre BonMarié(e)Hétéro
M. Baguette
RoseauPic de DémonzémerveilleFineLongueLégèrement flexible
Be proud, be oneselfAccioAvisEvanescoInanimatus ApparitusLapiforsLumos SolemMaxima FloraOrchideusProtegoReveliopotionpotionpotionobjetobjetobjetAnimal : Hoot, une effraie des clochers
EspritConnaître les créatures magiques sur le bout des doigts permet d'éviter les incidents de parcours, une personne averti en vaut deux.
EspritPlus de chance de réussites des sorts de métamorphoses du premier coup.(option en dessous)
7Astronomie
14Botanique
9Défense contre les forces du mal
13Études des créatures
9Éducation sorcière
10Histoire de la magie
15Métamorphose
5Potions
16Sortilèges
8Vol - Quiddditch
6Études des runes
10Soins aux créatures magiques0/100F271Sang-Mêlé43183AnglaisPoudlardAnimagusClasse moyenneBaguettierNeutre BonMarié(e)HétéroM. BaguetteRoseauPic de DémonzémerveilleFineLongueLégèrement flexibleBe proud, be oneselfAccioAvisEvanescoInanimatus ApparitusLapiforsLumos SolemMaxima FloraOrchideusProtegoReveliopotionpotionpotionobjetobjetobjetAnimal : Hoot, une effraie des clochersEspritConnaître les créatures magiques sur le bout des doigts permet d'éviter les incidents de parcours, une personne averti en vaut deux.EspritPlus de chance de réussites des sorts de métamorphoses du premier coup.(option en dessous)7Astronomie14Botanique9Défense contre les forces du mal13Études des créatures9Éducation sorcière10Histoire de la magie15Métamorphose5Potions16Sortilèges8Vol - Quiddditch6Études des runes10Soins aux créatures magiquesNom Prénom Ngala, Louis Joseph.
Surnom Lou, Jo.
Âge 43 ans (14 février 1881).
Nationalité / Origine Anglais d'origine kényane.
Filiation Sang-Mêlé.
Facultés Magie sans baguette.
feat King Harrow • The Dragon Prince.
Miroir de Riséd Lui-même quelques années plus tôt, alors accompagné de son fils venait tout juste de naître et de sa compagne. Lui-même quelques années plus tôt, juste avant la Grande Guerre, alors que tout allait pour le mieux. Lui-même accompagné d’autres enfants qui n’ont jamais pu exister, non plus.
Amortentia La sciure de bois, du thé de Noël aux épices et aux amandes, et les camélias d’automne.
Épouvantard Le vision difficilement supportable de son fils décédé, froid et inerte entre ses bras. Dans le même temps, il y voit sa compagne dans le même état, blanche comme du marbre. Une autre silhouette flotte au loin, méconnaissable pour quiconque n'est pas lui.
Riddikulus Ses proches se changent en poupées de chiffon les représentant, de simples petites poupées à l'effigie de son fils et de sa compagne. Il ne sait toujours pas comment faire disparaître la silhouette.
Patronus Une libellule, petit insecte qui symbolise le changement, la transformation, la légèreté, la polyvalence. Elles sont signe d'une vie passionnée et guidée par ses émotions, suite à une grande révélation ou découverte de soi.
Devant ses yeux se rejoue la naissance de son fils, alors que sa femme l’insultait de tous les noms, lui broyait la main mais lui disait qu’elle l’aimait. Le patronus de Louis a changé durant la Grande Guerre, c'était auparavant un chien barzoïs.
Métier Baguettier • Baguettiste • Pain à la baguette.
Rapport aux élèves de Poudlard Il ne les côtoient que très rarement, et le plus souvent avant même leur entrée à l’école pour celles et ceux qui sont venus acheter leurs baguettes dans sa boutique. Parfois, certains (re)viennent - pour réparations mineures, entretien ou remplacement dans les cas les plus extrêmes. Il a des échos de l’école principalement grâce à son fils et sa nièce. Les quelques uns qui possèdent une baguette sculptée par ses soins assurent qu'elles sont excellentes.
Rapport aux profs et personnel de Poudlard Clients, anciens camarades parfois, bons amis ou piliers de bar avec lui, tout dépend de la personne qu’il a en face de ces yeux. Il a déjà été convoqué l’an passé par la directrice de Gryffondor - son fils ayant visiblement décidé de suivre la même voie que lui lorsque lui-même était à l’école. Parfois laxiste, parfois dépassé, sa compagne étant moldue, elle ne peut malheureusement pas venir sur place remettre les points sur les i.
Projet(s) Professionnel(s) ou Objectif Il espère recruter sous peu un ou une apprenti.e. Son fils serait le mieux mais il ne semble pas s’intéresser à la boutique, sa nièce est son second choix mais elle est encore bien trop jeune. A voir…
Facilité Métamorphose et Sortilèges • Parler de tout et de rien • Très doué dans son métier • Bon sculpteur en-dehors des baguettes également • Bon cuisinier même s’il épice bien trop ses plats.
Difficulté Potion et Astronomie • La patience est loin d’être son fort • La gestion de ses comptes également • Piètre danseur qui essaye désespérément de s’améliorer • Galère dans son rôle de père, bien trop laxiste.
Ecole où vous avez étudié étant plus jeune Poudlard, dans la maison Poufsouffle.
Réputation quand vous étiez élève Elève plutôt moyen, pas vraiment mauvais ni vraiment exceptionnel, bonne poire de service qui cherchait désespérément à se faire accepter malgré ses origines, souvent perturbateur, déjà il ne se laissait pas marcher sur les pieds et le faisait savoir.
Réputation en tant que civil Ambivalent - ceux qui le connaissent savent qu’il est une personne prompte à être sympathique et ouverte, qu’il aime le travail bien fait mais avec tout de même une patience limitée, qu’il peut être bien trop proche de ses sous et qu’il tient farouchement aux secrets de sa famille ; les autres le considèreront uniquement sur la couleur de sa peau ou la pureté de son sang.
Lieu d'habitation Londres, côté moldu - Quartier Fulham. Un appartement petit mais bien suffisant pour trois - deux chambres, cuisine, salle à manger, salon, pièce d’eau.
Bois Bois de roseau, qui se lie avec des personnes ayant une grande capacité de résilience, et qui va naturellement se tourner vers des sorciers loyaux à leurs idées et idéaux.
Cœur Pic de Démonzémerveille, vive et réactive, idéale pour les sortilèges affectant la mémoire ; mais parfois difficile à apprivoiser et pouvant donner des trous de mémoire momentanée.
Épaisseur Plutôt fine, douée pour les sortilèges élégants et raffinés, notamment la métamorphose.
Longueur 29.12 cm, relativement longue mais qui reste dans les standards, s’adapte bien à la taille de Louis.
Souplesse Légèrement fexible, montre une capacité modérée à s’adapter face aux changements, ainsi qu’une ouverture d’esprit tout à fait respectable.
Capacités apprises et en apprentissage Créatures magiques (pan esprit - maîtrisée) - Très utile pour son métier, il connaît les créatures magiques sur le bout des doigts, et sait comment réagir face à elles.
Métamorphose (pan esprit - maîtrisée) - Ses parents et grands-parents ont tenu à ce qu’il soit particulièrement doué en métamorphose.
Decorum (pan cœur - en apprentissage) - Afin de se faire accepter dans le domaine mondain et de la noblesse, et ce malgré ses origines.
Empathie (pan cœur - en apprentissage) - Louis a toujours été une personne très ouverte, et si depuis la Guerre, il peine à se mettre à la place d’autrui, ça finira bien par revenir.
Métamorphose (pan corps - en apprentissage) - Maitriser tous les pans de la méthamorphose est à ses yeux une chose essentielle, notamment dans une famille comme la sienne - et il n'est pas exclu qu'il s'essaye à devenir un animagus, un jour prochain...
Voilà quatre années que Louis a acheté Hoot, auprès du Royaume du Hibou. Dès l’ouverture de la seconde boutique en 1920, en effet. Hoot est principalement une chouette de livraison, elle fait les navettes entre l’atelier Chemin de Traverse et la boutique de Pré-au-Lard avec des lettres, consignes ou petits colis. Louis l’utilise également pour des missives plus personnelles : c’est elle qui va à Poudlard pour livrer à son fils les lettres de ses parents, ou quelques objets, cadeaux ou remplacements le temps de ses études.
Hoot est une effraie des clochers femelle, facilement reconnaissable à sa face blanche en forme de cœur, à son dos roux et à ses ailes mordorées tachetées de blanc et de noir. Très robuste et très loyale, elle est la candidate idéale pour sa mission. Elle se nourrit seule lors de ses vols, mais n’est jamais contre un morceau de jambon une fois arrivée à bon port.
Physique
1m83 • 95kg • Cheveux longs, noirs, crépus, attachés en dreadlocks • Yeux vert-gris typiques des Ngala • Barbe et moustache en guidon de vélo • Trouve ça particulièrement chic • Rides et pattes d’oie • Plus musclé que toi • Mains et bras bardés de cicatrices • Porte parfois des lunettes de repos • S’habille de chemises en coton, de bretelles et de pantalons de lin • Peut se vêtir très chiquement à diverses occasions • Légèrement boiteux depuis la Grande Guerre • Marche à l’aide d’une canne en bois qu’il a sculpté lui-même (image 1 - image 2).
Louis, il est grand. Immense même, dirons-nous. C’est qu’il passe difficilement inaperçu, à son plus grand dam. De son plus d’un mètre quatre-vingt de haut, avec sa peau couleur ébène encore bien trop mal regardée, avec ses cheveux longs et crépus qu’il a regroupé en dreadlocks - coiffure rituelle. Parfois encore on le compare à un animal et pourtant, c’est qu’il a un regard étonnamment doux et calme, de ce vert-gris typique de sa famille, avec déjà quelques pattes d’oie qui marquent son âge avançant. Louis, il est l’un des rares à porter la barbe, et non sans une certaine fierté. Il a taillé sa moustache en guidon, c’est qu’il trouve tout ceci particulièrement chic. Louis, il est homme à apprécier les manières et les bonnes gens, il s’essaye à la bonne société pour casser cette image qui ravive des souvenirs trop amers. Il peut s’habiller bien chiquement, de vestes et de vestons, de costumes et de cravates, il s’essaye à la danse malgré ses difficultés évidentes.
Louis, malgré tout, il reste un artisan et s’habille bien plus fréquemment comme tel - chemise de coton et blanc cassé, pantalon beige ou brun de lin, bretelles elastiques noires ou brunes également, parfois une casquette gaveroche. Si ces vêtements peuvent bien être en rapport, sa carrure l’est également. Il est étonnamment musclé, bien que l’âge qui doucement avance commence à l’empâter au niveau des hanches et du ventre, commence à former des rides tant au niveau des yeux que du front. Ses mains et ses avant-bras sont bardés de cicatrices rosâtres sur sa peau brune, souvenirs d’un temps où pour lui les machines de sculptures pouvaient être bien capricieuses, où les gestes n’étaient pas maîtrisés, loin d’être parfaits.
Louis, il a sa démarche qui désormais fait rouler vers lui de nouveaux regards ; depuis la Grande Guerre et comme de nombreux autres, revenu blessé des combats pour lesquels il s’est engagé. Mauvais maléfice, mauvais sortilège, si sa jambe a pu être sauvée malgré tout, il est acquis désormais que jamais elle ne se remettra parfaitement. Alors il est resté légèrement boiteux, légèrement béquillard. Il marche désormais à l’aide d’une canne que lui-même il aura sculpté. Louis, encore et toujours, il sera regardé de travers par les sorciers pour une guerre à laquelle il n’aurait pas dû participer, regardé de travers par les moldus pour une guerre qui encore résonne bien trop dans les mémoires. Et toujours regardé de travers, encore par tous ces gens qui ne peuvent s’imaginer ce que c’est que d’être Noir dans ce monde.
Caractère
Sympathique • Optimiste • Bon vivant • Doux • Calme • Charismatique • Précautionneux • Perfectionniste • Minutieux • Solitaire • Secret • Bourru aux premiers abords • Têtu comme une mule • Très (trop) fier • Pingre • Colérique lorsqu’on le pousse à bout • Quand il s’énerve, mieux vaut ne pas être sur son chemin • Mélancolique • Nostalgique du temps d’avant • S’essaye à la bonne société • De la difficulté de lier deux cultures • Neutre bon • Protagoniste ENFJ-T.
De par sa taille et sa carrure, et surtout de par la couleur de sa peau, il est bien aisé de prendre Louis pour ce qu’il n’est pas. Pourtant Louis dégage dès les premiers mots un charisme immédiat, que l’on peut bien aisément associer à sa voix grave et douce. Louis offre généralement une figure bien sympathique à autrui, calme et tranquille, qui bien facilement discute et avec ce côté bon enfant attendrissant. Louis, il est la main de fer dans le gant de velour, il sait trouver les mots pour rassurer, pour se faire entendre ; il essaye, du mieux qu’il le peut et à son échelle, de trouver du bon dans chacun de nous, de prendre la vie du meilleur côté qu’il puisse, il est d’un optimiste difficilement faillible.
Louis, malgré tout, reste un solitaire certain, secret sur lui-même et sur sa vie, parfois bourru aux premiers abords. Il est bien trop fier pour qui il est, parfois pingre et colérique lorsqu’on l’y force. Louis est un acteur sous ces airs de bonhomie, il est un mélancolique, regrette ce temps d’avant la guerre où tout allait pour le mieux, à cette époque où comme beaucoup il préférait alors faire l’autruche plutôt que de voir les problèmes qui pourtant doucement s’accumulaient. Encore maintenant il peine à ouvrir les yeux, à faire face aux soucis, il préfère rester aveugle et sourd en espérant sans grand espoir en rester loin. Il peine également, et depuis sa tendre enfance, à lier ces deux cultures - celle africaine, les traditions de sa famille et de ses racines ; et celle occidentale, du pays où il a toujours vécu et où doucement les mœurs évoluent.
Louis, il est enfin et surtout un artisan certain, qualifié et précautionneux, minutieux dans ses créations, perfectionniste avec les autres et surtout avec lui-même. Il voudrait sans cesse que tout soit parfait, que tout roule aussi bien qu’il l’espérait. Il est - et lui-même s’en rend compte - trop près de ses sous, trop près de sa caisse. Comme le reste de sa famille, il garde très farouchement les secrets de fabrication de ses ancêtres, voit d’un mauvais œil ceux qui voudraient s’en emparer. Au fond, Louis aspire juste à une vie simple et douce, loin des problèmes et loin de soucis qu’il ne voudrait voir.
1m83 • 95kg • Cheveux longs, noirs, crépus, attachés en dreadlocks • Yeux vert-gris typiques des Ngala • Barbe et moustache en guidon de vélo • Trouve ça particulièrement chic • Rides et pattes d’oie • Plus musclé que toi • Mains et bras bardés de cicatrices • Porte parfois des lunettes de repos • S’habille de chemises en coton, de bretelles et de pantalons de lin • Peut se vêtir très chiquement à diverses occasions • Légèrement boiteux depuis la Grande Guerre • Marche à l’aide d’une canne en bois qu’il a sculpté lui-même (image 1 - image 2).
Louis, il est grand. Immense même, dirons-nous. C’est qu’il passe difficilement inaperçu, à son plus grand dam. De son plus d’un mètre quatre-vingt de haut, avec sa peau couleur ébène encore bien trop mal regardée, avec ses cheveux longs et crépus qu’il a regroupé en dreadlocks - coiffure rituelle. Parfois encore on le compare à un animal et pourtant, c’est qu’il a un regard étonnamment doux et calme, de ce vert-gris typique de sa famille, avec déjà quelques pattes d’oie qui marquent son âge avançant. Louis, il est l’un des rares à porter la barbe, et non sans une certaine fierté. Il a taillé sa moustache en guidon, c’est qu’il trouve tout ceci particulièrement chic. Louis, il est homme à apprécier les manières et les bonnes gens, il s’essaye à la bonne société pour casser cette image qui ravive des souvenirs trop amers. Il peut s’habiller bien chiquement, de vestes et de vestons, de costumes et de cravates, il s’essaye à la danse malgré ses difficultés évidentes.
Louis, malgré tout, il reste un artisan et s’habille bien plus fréquemment comme tel - chemise de coton et blanc cassé, pantalon beige ou brun de lin, bretelles elastiques noires ou brunes également, parfois une casquette gaveroche. Si ces vêtements peuvent bien être en rapport, sa carrure l’est également. Il est étonnamment musclé, bien que l’âge qui doucement avance commence à l’empâter au niveau des hanches et du ventre, commence à former des rides tant au niveau des yeux que du front. Ses mains et ses avant-bras sont bardés de cicatrices rosâtres sur sa peau brune, souvenirs d’un temps où pour lui les machines de sculptures pouvaient être bien capricieuses, où les gestes n’étaient pas maîtrisés, loin d’être parfaits.
Louis, il a sa démarche qui désormais fait rouler vers lui de nouveaux regards ; depuis la Grande Guerre et comme de nombreux autres, revenu blessé des combats pour lesquels il s’est engagé. Mauvais maléfice, mauvais sortilège, si sa jambe a pu être sauvée malgré tout, il est acquis désormais que jamais elle ne se remettra parfaitement. Alors il est resté légèrement boiteux, légèrement béquillard. Il marche désormais à l’aide d’une canne que lui-même il aura sculpté. Louis, encore et toujours, il sera regardé de travers par les sorciers pour une guerre à laquelle il n’aurait pas dû participer, regardé de travers par les moldus pour une guerre qui encore résonne bien trop dans les mémoires. Et toujours regardé de travers, encore par tous ces gens qui ne peuvent s’imaginer ce que c’est que d’être Noir dans ce monde.
Caractère
Sympathique • Optimiste • Bon vivant • Doux • Calme • Charismatique • Précautionneux • Perfectionniste • Minutieux • Solitaire • Secret • Bourru aux premiers abords • Têtu comme une mule • Très (trop) fier • Pingre • Colérique lorsqu’on le pousse à bout • Quand il s’énerve, mieux vaut ne pas être sur son chemin • Mélancolique • Nostalgique du temps d’avant • S’essaye à la bonne société • De la difficulté de lier deux cultures • Neutre bon • Protagoniste ENFJ-T.
De par sa taille et sa carrure, et surtout de par la couleur de sa peau, il est bien aisé de prendre Louis pour ce qu’il n’est pas. Pourtant Louis dégage dès les premiers mots un charisme immédiat, que l’on peut bien aisément associer à sa voix grave et douce. Louis offre généralement une figure bien sympathique à autrui, calme et tranquille, qui bien facilement discute et avec ce côté bon enfant attendrissant. Louis, il est la main de fer dans le gant de velour, il sait trouver les mots pour rassurer, pour se faire entendre ; il essaye, du mieux qu’il le peut et à son échelle, de trouver du bon dans chacun de nous, de prendre la vie du meilleur côté qu’il puisse, il est d’un optimiste difficilement faillible.
Louis, malgré tout, reste un solitaire certain, secret sur lui-même et sur sa vie, parfois bourru aux premiers abords. Il est bien trop fier pour qui il est, parfois pingre et colérique lorsqu’on l’y force. Louis est un acteur sous ces airs de bonhomie, il est un mélancolique, regrette ce temps d’avant la guerre où tout allait pour le mieux, à cette époque où comme beaucoup il préférait alors faire l’autruche plutôt que de voir les problèmes qui pourtant doucement s’accumulaient. Encore maintenant il peine à ouvrir les yeux, à faire face aux soucis, il préfère rester aveugle et sourd en espérant sans grand espoir en rester loin. Il peine également, et depuis sa tendre enfance, à lier ces deux cultures - celle africaine, les traditions de sa famille et de ses racines ; et celle occidentale, du pays où il a toujours vécu et où doucement les mœurs évoluent.
Louis, il est enfin et surtout un artisan certain, qualifié et précautionneux, minutieux dans ses créations, perfectionniste avec les autres et surtout avec lui-même. Il voudrait sans cesse que tout soit parfait, que tout roule aussi bien qu’il l’espérait. Il est - et lui-même s’en rend compte - trop près de ses sous, trop près de sa caisse. Comme le reste de sa famille, il garde très farouchement les secrets de fabrication de ses ancêtres, voit d’un mauvais œil ceux qui voudraient s’en emparer. Au fond, Louis aspire juste à une vie simple et douce, loin des problèmes et loin de soucis qu’il ne voudrait voir.
Passion(s) La cuisine beaucoup trop épicée, la musique et plus particulièrement le jazz, l’art de manière générale, la sculpture plus précisément, grand fan de Quidditch - il jouait batteur à l’école.
Tic(s) & Toc(s) Se lécher les doigts pour tourner les pages, faire “hm…” toutes les trois phrases, épicer beaucoup trop ses plats, éternuer au soleil.
Phobie(s) La foule, les endroits exiguës, les foutus clowns, et pire que tout la perte de ses proches.
Rêve(s) Avoir un autre enfant, mais il est un peu tard, n’est-ce pas ?
Allergie(s) Les graminées, le pollen, la poussière - il doit se couvrir le nez pour travailler, cette allergie est apparue bien évidemment suite à son travail et à de trop nombreuses heures passées dans un environnement poussiéreux.
Croyance(s) Chrétien protestant, élevé malgré tout dans les traditions religieuses, il est profondément croyant et est parvenu à coupler sa nature de sorcier à la religion chrétienne.
Péché Capital L’avarice et l’envie, Louis est bien proche de ses sous et il envie bien trop aisément les autres - sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils ont, sur la manière dont les gens les regardent, sur leur tranquillité.
1892 ‒
Cher M. Ngala,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ors et déjà d’une inscription à l’école de sorcellerie Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée est fixée au 1° septembre prochain, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez agréer…
- Pourquoi ne l’envoyez-vous pas à Uagadou ? Pourquoi ne pas avoir envoyé Denise à Uagadou il y a deux ans ? Ce sont les racines : on vient d’Afrique, et on retournera en Afrique.
- Voilà cinq générations que l’on a quitté l’Afrique, Maman. Est-ce vraiment encore chez-nous ?
- La faute à qui ?
La réponse, déjà il la connaît. Il vit dans un cocon, dans sa sphère familiale. Avec sa seule famille - père, mère, sœur aînée, grands-parents. Ici, encore jamais il n’a dû faire face aux regards, aux mots, aux gestes, aux remarques.
Il vient d'une famille de baguettiers, célèbre famille originaire de l’actuel Kenya. Cinq générations qu’ils sculptent, trois qu’ils ont leur propre boutique. Avant, elle était aux mains des Blancs colonialistes, jusqu’à ce que l’esclavage soit aboli. Les baguettes Ngala ont ce petit quelque chose, dit-on, ce petit quelque chose qui font qu’elles ne peuvent convenir à toutes les mains. On dit que les Occidentaux leur ont fourni le secret de la fabrication des baguettes magiques, à eux qui furent des sculpteurs depuis des temps que l’on ne compte plus. De ces secrets, les Ngala sont parvenus à en tirer une technique de fabrication qu’ils gardent farouchement - mêlant techniques occidentales et traditions africaines.
1897 ‒
Résultats des BUSE - Louis Joseph Ngala
Matières obligatoires
Astronomie - Piètre
Botanique - Optimal
Défense contre les forces du mal - Acceptable
Histoire de la magie - Acceptable
Métamorphose - Optimal
Potions - Désolant
Sortilèges - Optimal
Vol sur balais - Effort Exceptionnel
Etude des créatures - Effort Exceptionnel
Education sorcière - Acceptable
Options
Soins aux créatures magiques - Optimal
Etudes des runes - Acceptable
Louis, il a toujours grandi avec cette idée - celle qu’il finirait bien par reprendre la boutique. Alors c’est en ce sens qu’il a travaillé, c’est en ce sens qu’il a bossé dur pour y parvenir. Poudlard pour lui, est plus un terrain de jeu que toute autre chose. C’est une amertume certaine qui pourtant s’empare de lui lorsqu’il y songe, c’est là qu’il a dû pour la première fois de son existence quitter son cocon familial, et faire face. Faire face aux regards, aux mots, aux gestes. On l’insulte, le bouscule, crache à ses pieds - au Nègre, au Noir, à l'animal, la violence des mots le prend à la gorge.
Exclusion temporaire.
Motif : casse le nez de l’un de ses camarades.
Il a rapidement connu la jalousie, l’envie des autres. A cette époque, il voulait être comme eux, comme vous-tous. Peau de marbre, cheveux blonds et lisses. Pour ne pas subir vos regards, pour ne pas subir vos remarques.
1899 ‒
Cher M. Ngala,
Nous vous informons que votre demande de spécialisation en classe de Sortilèges a abouti à un avis favorable. La rentrée est fixée au 1° septembre prochain, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez agréer…
- Trois années de plus ?
- Tu devrais commencer à travailler plutôt.
- Je peux t’apprendre à gérer la boutique. Tu viendras travailler lorsque tu ne seras pas à l’école. Je ne peux pas t’entretenir plus longtemps.
Il a été doué en botanique, en étude des créatures, en sortilèges. Et en métamorphose. Surtout en métamorphose. Ah ! C’est la tradition familiale, voyez-vous ? Ses parents étaient particulièrement doués, deux de ses grands-parents sur les trois qui sont sorciers ont été des animagi, alors comprenez ! C’est la tradition, la tradition africaine. S’il avait été envoyé à Uagadou, rien n’aurait été franchement différent.
La magie sans baguette, autre tradition que l’on cherche à respecter. Il a su très tôt s'affranchir de cet outil, de ce canal qui pourtant fait la renommée de sa famille.
1902 ‒
Ce fut compliqué.
Compliqué.
Impossible.
12 août 1902, enfin on se marie. En cachette, en cachette parce que personne ne l’a voulu. Avec toi, toi qu’il a rencontré juste trois années plus tôt, toi pour laquelle ses sentiments se sont réveillés bien tardivement - ah il sentait bien dans le chaudron d’Amortentia, une odeur qu’il associait si aisément à toi.
- Non ! Hors-de-question que vous épousiez ma fille !
- Non ! Hors-de-question que tu épouses cette fille !
Tu es Blanche, il est Noir : voilà tout le drame. Que tu sois moldue ne semble pas poser problème, la famille déjà en connaît nombre dans son arbre généalogique. Qu’il soit sorcier t’a bien surpris, et tu as fini pourtant par accepter cette nature qui est la sienne. Du reste, vous ne l’avez pas choisi ; ni vos sentiments ni la couleur de votre peau. Alors il fut décidé, entre vous-deux et quelques associés, qu’il serait plus aisé de vous marier sans chercher approbation des deux aînés. Trouver une église est compliqué, trouver quelqu’un qui veuille bien présider la cérémonie encore plus. Tout est une épreuve, et tout le sera encore.
Devant Dieu, en ce douzième jour du mois d'août 1902, et jusqu’à ce que la mort vous sépare, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.
Seules sont présentes les deux matrones, et Denise - à la fois sœur de l’un et amie de l’autre. Ce sont elles, qui par la seule force de leur caractère, feront accepter aux patriarches ce mariage.
1911 ‒
C’est la veille de Noël, le 24 dans l’après-midi, dans ce petit appartement du Londres moldu, qu’il finit par arriver. Miracle parmi les miracles, il fut le fils unique dans ce rêve de famille nombreuse. Malgré les tentatives, malgré les visites chez le médecin, malgré la magie qui aurait peut-être pu les aider, rien n’y faisait alors. Il y eut deux fausses-couches, comme si même l’enfant ne voulait voir ces deux êtres s’aimer.
- Ah Nathan, vois donc le monde dans lequel tu es né.
Nathan, tu n’es pas seulement un enfant de couleur, tu es un enfant mélangé. Mi-sorcier, mi-moldu. Mi-Noir, mi-Blanc. Ah déjà, ton père sait bien que pour toi, rien ne sera facile désormais. Mais en effleurant ta chevelure, il a comme l’impression parfois d’effleurer du bout des doigts - le meilleur des deux mondes.
1914 / 1915 ‒
Le 10 septembre 1914.
Ma chère Camelia,
La France est un pays magnifique, je suis certain que tu t’y plairais beaucoup. J’ai été affecté dans l’est, non-loin de Vitry-le-François. Il y a beaucoup de champs, et beaucoup de vignes. Tout est encore très vert en cette période de l’année mais les couleurs automnales commencent à percer. Les Français sont des bons vivants comme on n’en voit que rarement, ici tout le monde est traité à la même enseigne. Pour la première fois, je ne me sens pas moins humain qu’un autre, c’en serait presque agréable. J’ai appris quelques notions de français, et eux quelques notions d’anglais.
Des camarades à moi sont venus également aider les Français, dont mon beau-frère John que tu connais. J’ai appris que le ministère n’était pas vraiment ravi de notre départ, mais n’aie crainte. Nous faisons attention, et nous nous soutenons les uns les autres.
Je pense continuellement à toi, et à notre fils.
Tendrement,
Ton époux.
Autour de lui fument les ruines du champ de bataille, l’odeur des canons et de la poudre encore flottant dans l’atmosphère. Il redresse son casque sur la tête, en finissant sa lettre. Jamais elle ne devra se rendre compte de l’horreur ici-bas.
1917 ‒
Le jugement n’est pas une surprise. Il ne fut pas le premier, il ne sera pas le dernier. De retour en Angleterre, en juin 1917, réformé après la Bataille de la crête de Vimy et quelques semaines de convalescence. On dit que sa jambe ne fonctionnera plus jamais correctement, trop mal soignée d’un sortilège trop avancé qui l’a frappé. A peine a-t-il eu le temps de saluer un fils qui ne le reconnaît plus que l’on est venu le chercher.
Ah, il pensait, il pensait bien être passé à travers les mailles du filet, les arrestations se font bien plus rares depuis les négociations ratées de décembre dernier. Mais que faut-il ? Il est Noir, et en cela il cumule tous les tords.
- Pourquoi vous être engagé malgré l’interdiction du ministère ?
- Pour aider mon pays.
Trois mois à Azkaban, qui resteront gravés dans sa peau et sa mémoire, comme ces trois années d’une guerre sans fin. A sans cesse, encore et encore, revoir ce qui pour toujours le hantera.
1920 ‒
Voilà des années, des années maintenant qu’il travaillait en tant qu’associé. Malgré son mariage en secret, malgré le fait qu’il fut momentanément rayé de la famille par son paternel - réhabilité par la suite, grâce à la volonté de sa mère. Il était encore convenu depuis maintenant des années, depuis son enfance la plus tendre…
- Une autre boutique, plus proche de l’école.
- A Pré-au-Lard, on l’inaugure en été, avant la rentrée.
Des années que son père en rêvait, des mois qu’il en parlait avec de plus en plus de volonté. Et voilà que désormais, la seconde boutique ouvre ses portes - uniquement boutique, contrairement à l’atelier principal toujours en plein de cœur de Londres, chemin de Traverse. Elle ouvre ses portes en même temps que le patriarche prend une retraite méritée. Louis hérite alors de l’atelier-boutique du centre de Londres, et de cette nouvelle succursale à Pré-au-Lard.
Quelques mois passent. Quelques mois d’entêtement. Avant que doucement les vents ne se mettent à tourner. Oui, il faut bien passer à autre-chose, évoluer, changer quelque peu cette formule qui date de maintenant près de cinquante années.
1923 ‒
Onze maintenant, onze ans maintenant qu’il est né. Jamais son fils ne lui avait semblé aussi -éloigné. Nathan fait sa première rentrée à Poudlard, moment de fierté s’il en est sur le quai de la gare. Pourtant, quelque chose cloche, quelque chose ne va pas.
Pour son fils, il est comme un étranger. Lorsqu’il revenu de la guerre, lorsqu’il est revenu de prison, il était loin, si loin des portraits que lui faisait alors Camelia, les soirs lorsqu’il se questionnait. Alors peu à peu, insidieusement, il s’est éloigné de lui, malgré les tentatives vaines de son père. Il ne semble pas s’intéresser, ni à lui, ni à la boutique, ni à ces traditions que son père cherchent pourtant à tant respecter.
- Gryffondor ? J’étais bon ami, avec certains Gryffondor.
- Pourquoi ces maisons ? Pourquoi cette concurrence ?
- C’est dans l’adversité que l’on se construit.
- Et l’adversité t’a-t-elle réussi ?
Il ne répond pas.
Il ne répond plus.
1924 ‒
L’air est frais sur le quai de la gare.
Camelia attend, derrière le mur de la voie 9 ¾.
Le train s’en va, laissant sa trainée de fumée derrière lui.
Cher M. Ngala,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ors et déjà d’une inscription à l’école de sorcellerie Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée est fixée au 1° septembre prochain, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez agréer…
- Pourquoi ne l’envoyez-vous pas à Uagadou ? Pourquoi ne pas avoir envoyé Denise à Uagadou il y a deux ans ? Ce sont les racines : on vient d’Afrique, et on retournera en Afrique.
- Voilà cinq générations que l’on a quitté l’Afrique, Maman. Est-ce vraiment encore chez-nous ?
- La faute à qui ?
La réponse, déjà il la connaît. Il vit dans un cocon, dans sa sphère familiale. Avec sa seule famille - père, mère, sœur aînée, grands-parents. Ici, encore jamais il n’a dû faire face aux regards, aux mots, aux gestes, aux remarques.
Les Blancs ont conquis l’Afrique.
Nous ont arrachés de nos terres, de nos familles.
Nous ont volé nos biens, nos ressources.
Notre liberté.
N’oublie pas d’où tu viens.
Nous ont arrachés de nos terres, de nos familles.
Nous ont volé nos biens, nos ressources.
Notre liberté.
N’oublie pas d’où tu viens.
Il vient d'une famille de baguettiers, célèbre famille originaire de l’actuel Kenya. Cinq générations qu’ils sculptent, trois qu’ils ont leur propre boutique. Avant, elle était aux mains des Blancs colonialistes, jusqu’à ce que l’esclavage soit aboli. Les baguettes Ngala ont ce petit quelque chose, dit-on, ce petit quelque chose qui font qu’elles ne peuvent convenir à toutes les mains. On dit que les Occidentaux leur ont fourni le secret de la fabrication des baguettes magiques, à eux qui furent des sculpteurs depuis des temps que l’on ne compte plus. De ces secrets, les Ngala sont parvenus à en tirer une technique de fabrication qu’ils gardent farouchement - mêlant techniques occidentales et traditions africaines.
Le mieux pour toi serait…
POUFSOUFFLE !
POUFSOUFFLE !
1897 ‒
Résultats des BUSE - Louis Joseph Ngala
Matières obligatoires
Astronomie - Piètre
Botanique - Optimal
Défense contre les forces du mal - Acceptable
Histoire de la magie - Acceptable
Métamorphose - Optimal
Potions - Désolant
Sortilèges - Optimal
Vol sur balais - Effort Exceptionnel
Etude des créatures - Effort Exceptionnel
Education sorcière - Acceptable
Options
Soins aux créatures magiques - Optimal
Etudes des runes - Acceptable
Tu reprendras la boutique, Louis.
Depuis que tu es gamin, tu es destiné à reprendre la boutique.
Voilà deux générations qu’elle nous appartient.
Tu seras la troisième.
Depuis que tu es gamin, tu es destiné à reprendre la boutique.
Voilà deux générations qu’elle nous appartient.
Tu seras la troisième.
Louis, il a toujours grandi avec cette idée - celle qu’il finirait bien par reprendre la boutique. Alors c’est en ce sens qu’il a travaillé, c’est en ce sens qu’il a bossé dur pour y parvenir. Poudlard pour lui, est plus un terrain de jeu que toute autre chose. C’est une amertume certaine qui pourtant s’empare de lui lorsqu’il y songe, c’est là qu’il a dû pour la première fois de son existence quitter son cocon familial, et faire face. Faire face aux regards, aux mots, aux gestes. On l’insulte, le bouscule, crache à ses pieds - au Nègre, au Noir, à l'animal, la violence des mots le prend à la gorge.
Exclusion temporaire.
Motif : casse le nez de l’un de ses camarades.
Il a rapidement connu la jalousie, l’envie des autres. A cette époque, il voulait être comme eux, comme vous-tous. Peau de marbre, cheveux blonds et lisses. Pour ne pas subir vos regards, pour ne pas subir vos remarques.
1899 ‒
Cher M. Ngala,
Nous vous informons que votre demande de spécialisation en classe de Sortilèges a abouti à un avis favorable. La rentrée est fixée au 1° septembre prochain, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez agréer…
- Trois années de plus ?
- Tu devrais commencer à travailler plutôt.
- Je peux t’apprendre à gérer la boutique. Tu viendras travailler lorsque tu ne seras pas à l’école. Je ne peux pas t’entretenir plus longtemps.
Il a été doué en botanique, en étude des créatures, en sortilèges. Et en métamorphose. Surtout en métamorphose. Ah ! C’est la tradition familiale, voyez-vous ? Ses parents étaient particulièrement doués, deux de ses grands-parents sur les trois qui sont sorciers ont été des animagi, alors comprenez ! C’est la tradition, la tradition africaine. S’il avait été envoyé à Uagadou, rien n’aurait été franchement différent.
Mes grands-parents faisaient de la magie sans leur baguette.
La baguette, ce n’est qu’un outil, qu’un canal.
La magie est en toi, apprends donc.
A la libérer du bout de tes doigts.
La baguette, ce n’est qu’un outil, qu’un canal.
La magie est en toi, apprends donc.
A la libérer du bout de tes doigts.
La magie sans baguette, autre tradition que l’on cherche à respecter. Il a su très tôt s'affranchir de cet outil, de ce canal qui pourtant fait la renommée de sa famille.
1902 ‒
Ce fut compliqué.
Compliqué.
Impossible.
12 août 1902, enfin on se marie. En cachette, en cachette parce que personne ne l’a voulu. Avec toi, toi qu’il a rencontré juste trois années plus tôt, toi pour laquelle ses sentiments se sont réveillés bien tardivement - ah il sentait bien dans le chaudron d’Amortentia, une odeur qu’il associait si aisément à toi.
Camelia.
- Non ! Hors-de-question que vous épousiez ma fille !
- Non ! Hors-de-question que tu épouses cette fille !
Tu es Blanche, il est Noir : voilà tout le drame. Que tu sois moldue ne semble pas poser problème, la famille déjà en connaît nombre dans son arbre généalogique. Qu’il soit sorcier t’a bien surpris, et tu as fini pourtant par accepter cette nature qui est la sienne. Du reste, vous ne l’avez pas choisi ; ni vos sentiments ni la couleur de votre peau. Alors il fut décidé, entre vous-deux et quelques associés, qu’il serait plus aisé de vous marier sans chercher approbation des deux aînés. Trouver une église est compliqué, trouver quelqu’un qui veuille bien présider la cérémonie encore plus. Tout est une épreuve, et tout le sera encore.
Devant Dieu, en ce douzième jour du mois d'août 1902, et jusqu’à ce que la mort vous sépare, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.
Seules sont présentes les deux matrones, et Denise - à la fois sœur de l’un et amie de l’autre. Ce sont elles, qui par la seule force de leur caractère, feront accepter aux patriarches ce mariage.
Tout fut une épreuve.
Tout le sera encore.
Mais cette fois, nous serons deux.
Tout le sera encore.
Mais cette fois, nous serons deux.
1911 ‒
C’est la veille de Noël, le 24 dans l’après-midi, dans ce petit appartement du Londres moldu, qu’il finit par arriver. Miracle parmi les miracles, il fut le fils unique dans ce rêve de famille nombreuse. Malgré les tentatives, malgré les visites chez le médecin, malgré la magie qui aurait peut-être pu les aider, rien n’y faisait alors. Il y eut deux fausses-couches, comme si même l’enfant ne voulait voir ces deux êtres s’aimer.
Ah Nathan !
Tu fus espéré, attendu.
Tu fus espéré, attendu.
- Ah Nathan, vois donc le monde dans lequel tu es né.
Nathan, tu n’es pas seulement un enfant de couleur, tu es un enfant mélangé. Mi-sorcier, mi-moldu. Mi-Noir, mi-Blanc. Ah déjà, ton père sait bien que pour toi, rien ne sera facile désormais. Mais en effleurant ta chevelure, il a comme l’impression parfois d’effleurer du bout des doigts - le meilleur des deux mondes.
1914 / 1915 ‒
Le 10 septembre 1914.
Ma chère Camelia,
La France est un pays magnifique, je suis certain que tu t’y plairais beaucoup. J’ai été affecté dans l’est, non-loin de Vitry-le-François. Il y a beaucoup de champs, et beaucoup de vignes. Tout est encore très vert en cette période de l’année mais les couleurs automnales commencent à percer. Les Français sont des bons vivants comme on n’en voit que rarement, ici tout le monde est traité à la même enseigne. Pour la première fois, je ne me sens pas moins humain qu’un autre, c’en serait presque agréable. J’ai appris quelques notions de français, et eux quelques notions d’anglais.
Des camarades à moi sont venus également aider les Français, dont mon beau-frère John que tu connais. J’ai appris que le ministère n’était pas vraiment ravi de notre départ, mais n’aie crainte. Nous faisons attention, et nous nous soutenons les uns les autres.
Je pense continuellement à toi, et à notre fils.
Tendrement,
Ton époux.
Autour de lui fument les ruines du champ de bataille, l’odeur des canons et de la poudre encore flottant dans l’atmosphère. Il redresse son casque sur la tête, en finissant sa lettre. Jamais elle ne devra se rendre compte de l’horreur ici-bas.
Le 26 mars 1915.
Mon tendre Louis,
Nous sommes bien éloignés de la guerre ici, à Londres. En plus de tes lettres, j’apprends ce qu’il se passe à travers les journaux. Mon père est également parti au combat en France, alors il ne reste plus que ma mère et moi-même. Au musée, tout le monde s’inquiète : on craint pour les œuvres et les sculptures. On songe à les évacuer, mais tout semble pourtant si loin. Ton ministère est venu à la maison, pour poser des questions sur ta position et l’endroit où tu te trouves. Je leur ai assuré ne rien savoir.
Ton fils - tu seras ravi de l’apprendre - est parvenu à attraper le bocal de biscuits que je gardais en hauteur, hors de sa portée. J’ignore bien comment il a fait, mais je suis persuadée que tu auras ta propre idée.
Bien tendrement,
Ton épouse.
Mon tendre Louis,
Nous sommes bien éloignés de la guerre ici, à Londres. En plus de tes lettres, j’apprends ce qu’il se passe à travers les journaux. Mon père est également parti au combat en France, alors il ne reste plus que ma mère et moi-même. Au musée, tout le monde s’inquiète : on craint pour les œuvres et les sculptures. On songe à les évacuer, mais tout semble pourtant si loin. Ton ministère est venu à la maison, pour poser des questions sur ta position et l’endroit où tu te trouves. Je leur ai assuré ne rien savoir.
Ton fils - tu seras ravi de l’apprendre - est parvenu à attraper le bocal de biscuits que je gardais en hauteur, hors de sa portée. J’ignore bien comment il a fait, mais je suis persuadée que tu auras ta propre idée.
Bien tendrement,
Ton épouse.
1917 ‒
On quitte un Enfer,
pour en rejoindre un autre.
pour en rejoindre un autre.
Le jugement n’est pas une surprise. Il ne fut pas le premier, il ne sera pas le dernier. De retour en Angleterre, en juin 1917, réformé après la Bataille de la crête de Vimy et quelques semaines de convalescence. On dit que sa jambe ne fonctionnera plus jamais correctement, trop mal soignée d’un sortilège trop avancé qui l’a frappé. A peine a-t-il eu le temps de saluer un fils qui ne le reconnaît plus que l’on est venu le chercher.
Ah, il pensait, il pensait bien être passé à travers les mailles du filet, les arrestations se font bien plus rares depuis les négociations ratées de décembre dernier. Mais que faut-il ? Il est Noir, et en cela il cumule tous les tords.
- Pourquoi vous être engagé malgré l’interdiction du ministère ?
- Pour aider mon pays.
N’oublie pas d’où tu viens.
Malgré tout, malgré ses racines, il ne peut s’empêcher.
Malgré tout, il reste anglais.
Malgré tout, malgré ses racines, il ne peut s’empêcher.
Malgré tout, il reste anglais.
Trois mois à Azkaban, qui resteront gravés dans sa peau et sa mémoire, comme ces trois années d’une guerre sans fin. A sans cesse, encore et encore, revoir ce qui pour toujours le hantera.
1920 ‒
Voilà des années, des années maintenant qu’il travaillait en tant qu’associé. Malgré son mariage en secret, malgré le fait qu’il fut momentanément rayé de la famille par son paternel - réhabilité par la suite, grâce à la volonté de sa mère. Il était encore convenu depuis maintenant des années, depuis son enfance la plus tendre…
Tu hériteras de la boutique.
Voilà deux générations qu’elle nous appartient.
Tu seras la troisième.
Voilà deux générations qu’elle nous appartient.
Tu seras la troisième.
- Une autre boutique, plus proche de l’école.
- A Pré-au-Lard, on l’inaugure en été, avant la rentrée.
Des années que son père en rêvait, des mois qu’il en parlait avec de plus en plus de volonté. Et voilà que désormais, la seconde boutique ouvre ses portes - uniquement boutique, contrairement à l’atelier principal toujours en plein de cœur de Londres, chemin de Traverse. Elle ouvre ses portes en même temps que le patriarche prend une retraite méritée. Louis hérite alors de l’atelier-boutique du centre de Londres, et de cette nouvelle succursale à Pré-au-Lard.
Tout ira bien ?
Depuis que tu es rentré, tu es…
Et ta jambe ? Tu peux gérer tout ceci, les deux boutiques ?
Tout seul ?
Louis… Tu ne peux pas tout faire tout seul.
Louis… S’il te plaît, écoute-moi.
Louis, engage donc quelques employé.e.s
Depuis que tu es rentré, tu es…
Et ta jambe ? Tu peux gérer tout ceci, les deux boutiques ?
Tout seul ?
Louis… Tu ne peux pas tout faire tout seul.
Louis… S’il te plaît, écoute-moi.
Louis, engage donc quelques employé.e.s
Quelques mois passent. Quelques mois d’entêtement. Avant que doucement les vents ne se mettent à tourner. Oui, il faut bien passer à autre-chose, évoluer, changer quelque peu cette formule qui date de maintenant près de cinquante années.
1923 ‒
Onze maintenant, onze ans maintenant qu’il est né. Jamais son fils ne lui avait semblé aussi -éloigné. Nathan fait sa première rentrée à Poudlard, moment de fierté s’il en est sur le quai de la gare. Pourtant, quelque chose cloche, quelque chose ne va pas.
Ne lui en veut pas.
Il ne t’a pas connu, tu ne l’as pas vu grandir.
Il avait moins de trois ans, lorsque tu es parti.
Il avait plus de cinq ans, lorsque tu es revenu.
Il ne t’a pas connu, tu ne l’as pas vu grandir.
Il avait moins de trois ans, lorsque tu es parti.
Il avait plus de cinq ans, lorsque tu es revenu.
Pour son fils, il est comme un étranger. Lorsqu’il revenu de la guerre, lorsqu’il est revenu de prison, il était loin, si loin des portraits que lui faisait alors Camelia, les soirs lorsqu’il se questionnait. Alors peu à peu, insidieusement, il s’est éloigné de lui, malgré les tentatives vaines de son père. Il ne semble pas s’intéresser, ni à lui, ni à la boutique, ni à ces traditions que son père cherchent pourtant à tant respecter.
- Gryffondor ? J’étais bon ami, avec certains Gryffondor.
- Pourquoi ces maisons ? Pourquoi cette concurrence ?
- C’est dans l’adversité que l’on se construit.
- Et l’adversité t’a-t-elle réussi ?
Il ne répond pas.
Il ne répond plus.
1924 ‒
L’air est frais sur le quai de la gare.
Camelia attend, derrière le mur de la voie 9 ¾.
Le train s’en va, laissant sa trainée de fumée derrière lui.
Arbre généalogique de la famille Ngala :
Quelle a été ta première manifestation magique ? A l’âge de cinq ans, Louis fut capable d’allumer de petites flammes. Apparemment très vexé de ne pas être le centre de l’attention le jour de l’anniversaire de sa grand-mère Blanche, il rallumait sans cesse les bougies qu’elle s’efforçait à éteindre. On eût cru que la pauvre vieille allait mourir d’une insuffisance respiratoire.
Est-ce que ta famille et toi avez été mêlé à la guerre des moldus? La famille Ngala est une grande famille de sang-mêlés, depuis des générations maintenant. Difficile pour eux de ne pas s’occuper des affaires moldues lorsqu’une bonne partie de la famille l’est. Ainsi, les Ngala se sont fortement engagés durant la Grande Guerre. Louis et John - son beau-frère - se sont même portés volontaire dans l’armée pour aider au plus proche des combats. Louis a été affecté à l’armée de terre, une unité dans l’Est dans le France : il a combattu à quelques batailles moldues mais également des batailles entre sorciers. Il a notamment participé à la Première bataille de la Marne en 1914, et la Bataille de la crête de Vimy en 1917. Il a été réformé en juin 1917 suite à une blessure à la jambe droite, causée par un sortilège
Comment tu vis cette fin de guerre? Le terme est bien ambivalent. Il fut d’un côté bien heureux de voir cette guerre se terminer, de pouvoir rentrer auprès de sa famille, d’être resté entier - ou presque. De l’autre, il en rêve encore la nuit, et semble bien plus instable à son souvenir que ce qu’il aimerait faire croire.
Que pense et ressens-tu envers les moldus? Il a toujours eu beaucoup de sympathie envers les moldus, si bien qu’il a fini par en épouser une. La famille Ngala a toujours été très proche des moldus, il est vrai qu’il a grandi avec les histoires de son grand-père, avec ces histoires africaines - celles où on lui disait que sorciers et moldus vivaient main dans la main dans les villages les plus reculés du continent. Une époque aujourd’hui révolue, les Européens s’en sont bien chargés, lui répétait son grand-père.
Que penses-tu des créatures magiques? C'est une vision très pratico-pratique qu'il a des créatures magiques. Certaines lui sont bien utiles dans son travail et c'est ainsi qu'il les voit : source de matière première qu'il connaît sur le bout des doigts. Les autres ne provoquent chez-lui qu'une curiosité teintée de méfiance en fonction de ce qu'il sait d'elles.
Que ressent tu envers les fantômes? Tout dépend desquels nous parlons. Néanmoins, il ne ressent pas de peur particulière à leur égard - il sait bien qu’ils ne peuvent rien lui faire, et a grandi à Poudlard en leur compagnie. Il apprécie certains pour leurs histoires, il en exècre d’autres pour leur opportunisme.
Quelle position voudrais-tu adopter pour éviter d'être mêler à une nouvelle guerre moldus ? Louis est un fervent défenseur de cette idée qui pourrait paraître folle - Renforçons nos liens avec les moldus, dévoilons-nous et arrêtons d’avoir peur de l’inconnu ! Si une coopération entre sorciers et moldus peut être envisagée, ne rejetons pas cette idée et osons l’embrasser. Le monde ne pourra en être que meilleur.
Que penses-tu de Poudlard et de son directeur ? C’est une curiosité non-dissimulée qui l’anime plus qu’autre chose. Il n’est plus à Poudlard depuis des années maintenant, et ne s’est de nouveau intéressé à l’école que lorsque sa nièce puis son fils y sont entrés.
Où pouvons-nous le plus te trouver lors de ton temps libre ?Louis traîne souvent dans les bars de Londres ou de Pré-au-Lard, il y boit et il y fume. Il y en a bien quelques-uns où on le retrouve plus que de coutume, c’est le Chaudron Baveur à Londres, ou les Trois-Balais à Pré-au-Lard. Bon vivant, il n’est pas rare non plus de le voir dans les restaurants ou dans les cafés à midi. Il lui arrive de temps à autres d’aller au cabaret de Pré-au-Lard, mais c’est une chose bien moins commune.
Vis-tu avec ta famille? Comment va-t-elle?Il vit bel et bien avec sa compagne nommée Camelia, et leur fils Nathan lorsque celui-ci n’est pas à l’école. Camelia étant moldue, ils habitent dans le Londres moldu, dans le quartier de Fulham ; leur appartement est petit mais bien suffisant pour eux-trois - deux chambres, cuisine, salle à manger, salon, pièce d’eau. Sa compagne travaille en tant que guide au British Museum ; son fils entre en deuxième année à Poudlard, dans la maison Gryffondor.
Bonjour, ici Charlie pour vous servir
24 ans au compteur, bibliothécaire à mes heures perdues, j'espère que M. Baguette vous plaira autant qu'à moi o/
50/100S
107542Sang-Mêlé32174Anglaise TransylvanienneKoldovstoretzNormal / SecretRicheIvan HellsingLoyal NeutreC'est compliquéBi
Mr. le Directeur
PinCrin de LicorneFineMoyennePlutôt flexible
Je suis la citation que tu aimerais mettre pour ton personnage et qui est trop coolaaaas !sort
CoeurAisance parmi la noblesse et dans le domaine mondain; charisme. 
CorpsAttitude et tenue digne en toute circonstance.
CoeurComprendre et se faire comprendre des créatures magiques les plus inoffensives, ça n'a pas de prix. 
CorpsSavoir se mettre en valeur.
CoeurAnticiper sur les forces et les faiblesses de ses ennemis et savoir celles de ses alliés et/ou les siennes pour pouvoir les contrer.(option en dessous)
10Sciences politiques du monde magique
