0/100F
190Sang-Mêlé29185RusseKoldovstoretzAnimagusClasse moyenneProfesseur de Magie NoireNeutre MauvaisCélibatairePan
Professeur Grishin
ÉbèneCorne de BasilicTrès épaisseLongueRigide
Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute. Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte.BloclangEctoplasmusExpelliarmusNebulusNoctis FurorObscuroOscausiProtego DiabolicaRepello MoldumSectumsempraSerpensortiaSilencioStupéfixpotionpotionpotionBoite à musique enchantée x1Garde-moldu x1Aucun
CorpsDéluge de coups.
CorpsDevenir plus intimidant physiquement, les sortilèges offensifs sont plus puissants.
6Astronomie
6Botanique
14Défense contre les forces du mal
5Études des créatures
10Éducation sorcière
6Histoire de la magie
14Métamorphose
13Potions
14Sortilèges
10Vol - Quiddditch
5Alchimie
10Duel
12Magie Noire0/100F190Sang-Mêlé29185RusseKoldovstoretzAnimagusClasse moyenneProfesseur de Magie NoireNeutre MauvaisCélibatairePanProfesseur GrishinÉbèneCorne de BasilicTrès épaisseLongueRigideMes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute. Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte.BloclangEctoplasmusExpelliarmusNebulusNoctis FurorObscuroOscausiProtego DiabolicaRepello MoldumSectumsempraSerpensortiaSilencioStupéfixpotionpotionpotionBoite à musique enchantée x1Garde-moldu x1AucunCorpsDéluge de coups.CorpsDevenir plus intimidant physiquement, les sortilèges offensifs sont plus puissants.6Astronomie6Botanique14Défense contre les forces du mal5Études des créatures10Éducation sorcière6Histoire de la magie14Métamorphose13Potions14Sortilèges10Vol - Quiddditch5Alchimie10Duel12Magie Noiremore_horiz
Nom Prénom Il se présente sous le nom de Zakhar Pyotorovish Grishin. Un nom très long, à l’étymologie complexe, voire obscure pour les plus connaisseurs. Seul son prénom a une signification concrète et signifierait “Dieu pense à moi”. Une bénédiction qui peut être aussi synonyme d’ordre selon la façon dont cette signification est dictée et l’ajout d’une simple virgule.
Surnom Zakhar tolère uniquement “Professeur Grishin” ou “Professeur Zakhar”, que ce soit de la part des élèves comme des adultes. Il est murmuré que seul le directeur s’accorde le droit d’écorcher son prénom pour “Zak”. Le mystère plane sur la raison de sa sourde oreille quant à cette petite fantaisie du directeur. Certains murmurent que c’est par respect pour la hiérarchie, mais d’autres démentent très vite en rappelant comment cela se termine pour les plus audacieux qui s’amusent à l’appeler “Zick Zack” en référence à une chanson.
Spoiler : Mal.
Âge Il est né le 23 novembre 1895 à Moscou et il est Sagittaire. Zakhar a aujourd’hui 29 ans.
Nationalité / Origine Si son patronyme n’a pas suffi pour le comprendre, il est d’origine russe. C’est un Russe pur souche. Son père était russe, tout comme son grand-père et son arrière-grand-père avant lui. Sa mère l’était aussi, mais la concernant, il a très-très peu de souvenir à son sujet. Pour ne pas dire : aucun.
Filiation Contre toute attente, il s’agit d’un sang-mêlé. Il se pourrait que dans son arbre familial, quelques Don Juan ou “Don Juanne” ne sont parvenus à se satisfaire uniquement de sang sorcier et sont allés flirter avec des moldus. Ce sont des cas rares et autant mettre les choses au clair ; il n’a aucune considération pour eux. Il les méprise pour avoir saboté la pureté du sang-familial et ce, même s’ils sont de sa propre famille. S’il se retrouvait devant leurs tombes, il ne se gênerait pas pour cracher dessus.
Don / Malédiction / Facultés Zakhar s’est intéressé au cas des Animagus dès son entrée à l’école. Si bien qu’il a durement travaillé ses cours de métamorphose pendant les trois premières années, avant de finalement se lancer dans le rituel à sa quatrième. Il est parvenu jusqu’au bout et il est dorénavant devenu lui-même un Animagus. Dès qu’il est épuisé ou qu’il a envie d’être tranquille (ce qui arrive souvent), il est capable de se changer en chat noir. Si vous voyons donc un matou au pelage sombre vous dévisager avec ses grands yeux jaunes, méfiez-vous. Il en a rendu plus d’un paranoïaque ainsi.
feat Kuroo Tetsurou – Haikyuu
Miroir de Riséd N’importe qui d’autres tremblerait face à ce qu’il voit dans ce reflet, mais il n’est pas n’importe qui. Ses yeux se rivent et fixent les flammes qui dansent, tel un chat fixant sa proie envieusement. Un brin de folie le traverse, alors que derrière lui, les bâtiments s’effondrent. Les clés du Kremlin sont entre ses mains, tachées de sang, sans doute arrachées de force, alors que ses doigts pourvus de rouge ressemblent aux griffes d’un dragon gardant envieusement son trésor. Des ombres courent, hurlent, paniquent ; et l’agacent. Sans doute des moldus qui cherchent à fuir le carnage qu’il a lui-même provoqué. Mais dès lors qu’il se retourne pour les faire taire définitivement, sa baguette brandie, c’est le mur de la salle où il se trouve réellement qui lui fait face. L’illusion défaite, ses mains ne tiennent aucune clé et il peste !
Amortentia La potion se teint d’une odeur de cigarette, venant titiller Zakhar sur son addiction au tabac. Celle-ci peut se confondre avec l’odeur d’un feu brûlant et de l’essence, laissant sous-entendre son attrait pour la destruction sans réelle explication, si ce n’est apprécier l’odeur du napalm au petit matin. Son Amortentia personnalisé alerte également quant à son comportement autodestructeur et à cette inhumanité quant aux dommages collatéraux qu’il peut provoquer.
Épouvantard Contre toute attente, son Epouvantard semble assez inoffensif. En effet, il s’agit d’un homme tout ce qu’il y a de plus banal. Un moldu lambda, mais en regardant d’un peu plus près la tenue de celui-ci, il ressemble à ces partisans révolutionnaires ayant fait chuter l’Empire tsariste. Il porte leur uniforme, ainsi qu’un six coups dans sa main droite à la place d’une baguette magique. Un bolchévik vérocifiant des mots en russe que seul Zakhar est en mesure de comprendre. Le professeur réagissant très mal à la peur, il brandit sa baguette et répond avec violence, sans peser ses mots, à ce dernier, alors que le moldu lui tire dessus. Son bras trace une courbe, se balance vers l’arrière, tandis qu’un Protego est dressé pour arrêter la balle.
Riddikulus Il lui faut un peu de temps, mais finalement, il parvient à formuler le sortilège “Riddikulus” et à cibler son cauchemar sur patte. L’homme armée, le moldu, se transforme en Elfe de Maison et son arme, en torchon. En plus de faire rire Zakhar, ce dernier se dirige vers lui et n’hésite pas un seul instant à lui donner un coup de pied aux fesses pour qu’il se mette à nettoyer le parquet. Il se gausse, appréciant l’humour aussi noir que sa magie de prédilection et comme si cela ne lui suffisait pas, il dépose un pied sur le dos de l’elfe pour ajouter du poids supplémentaire et rendre la tâche plus fastidieuse encore.
Patronus Il n’y a nul à dire sur ce sujet et son Patronus demeure toujours inconnu à ce jour. Personne ne l’a vu exécuter ce sortilège de défense et s’il se défend en disant qu’il n’en a pas besoin, Zakhar n’a jamais réellement répondu à cette question de manière honnête.
Métier Zakhar est Professeur de Magie Noire, au plus grand damne de ses élèves qui regrettent sans doute d’avoir pris cette option pour les plus fragiles.
Année de rentrée à Poudlard en tant que prof/membre du personnel Septembre 1924. Il entame cette nouvelle corvée seulement depuis cette année. Le besoin d’argent s’est fait ressentir et jusqu’à présent, trouver un poste qui lui plait, dans sa spécialité ; c’est compliqué. Aucune autre école que Poudlard n’enseigne la Magie Noire et donc, de fil en aiguille, il s’est rabattu sur l’école anglaise pour pouvoir gagner sa vie et trouver une place confortable sans foutre par la fenêtre le résultat de ses années d’études. Cela ne lui a pas fait plaisir et encore moins passé un entretien devant Ivan, mais il a été pris. Allez savoir pourquoi… Peut-être un autre pari du directeur ?
En cours Zakhar fait du favoritisme et même si cela fâche, il se contrefiche de savoir qui pleure ou non. Bien entendu, puisqu’il n’a pas son mot à dire quant aux admissions vis-à-vis de la filiation, il est bien obligé d’accueillir les élèves dans sa salle de cours, quel que soit le sang. Néanmoins, il ne se gêne pas pour faire dans la discrimination à l’intérieur de sa salle, puisque : ses cours, ses règles !
Les sang-purs sont acceptés sans problème, les sang-mêlé sont tolérés car Zakhar a pitié d’eux, mais les nés-moldus qui ont le courage de franchir le seuil de la porte passe un très mauvais moment.
Un régime de terreur se met en place et quelques-uns vont jusqu’à dire qu’ils ont été torturés. Réalité ou exagération, difficile à dire. Ils ont peur de parler de leur professeur qu’une sorte de “silence organisationnel” s’est installé en Magie Noire. Une chose est sûre ; c’est que s’il y a une corvée à faire à la fin du cours, c’est automatiquement un né-moldu qui s’y collera, pendant que les autres pourront s’en aller. Ou un sang-mêlé s’il est en rupture de stock de né-moldu.
Malgré cela, sa salle de cours n’est pas désertée. La raison est sa manière d’éduquée. Il choque pour être certain que la leçon a bien été imprégné et qu’ils s’en souviennent. Ce qui fait qu’ils apprennent. Au-delà de ça, Zakhar est terriblement prenant dans ses explications. Certains iraient même jusqu’à dire qu’il est envoutant et que si le malaise est palpable, il parvient à susciter la curiosité. Le russe a du bagou et du charisme. Pour les plus tordus, il est même doté d’un charme troublant. Sa noirceur attire les plus curieux qui souhaiteraient sondés celle-ci et lever le mystère qui plane autour d’un personnage visiblement cruel. Car oui, les demoiselles et damoiseaux qui fantasment sur les "Edgelords", c’était aussi d’actualité en 1924.
Rapport aux élèves Compliqué.
Disons que c’est tout ou rien. S’il fascine les élèves assurés, les plus tordus allant jusqu’à le prendre comme modèle, ceux qui ont un passif ou un membre de leur entourage en rapport avec les moldus le fuient. Deux visions qui s’opposent, mais qui ne se mélangent pas pour autant, comme si deux clans se formaient chaque matin, à partir de huit heures, dès que son nom est prononcé. Un chat noir aux yeux jaunes les dévisage et il semble particulièrement espiègle en voyant la scène. Des bagarres vont jusqu’à éclater, ses plus fervents défenseurs n’hésitant pas à rabattre le caquet d’un autre élève fort courageux de le critiquer ouvertement, se remémorant les conseils de leur professeur dictés la veille, comme si l’aura destructrice de Zakhar les contaminait.
Rapport aux profs et personnel Mauvais. Beaucoup de professeur critique ses méthodes et sa pédagogie. Certains vont jusqu’à le mépriser, apportant comme argument principal son manque d’expérience dans l’éducation des jeunes sorciers. En salle des prof’, la tension est palpable dès qu’il entre, car son aura noire détruit également le climat de coopération entre les différents membres du personnel. Il suscite la méfiance et sa nonchalance, son arrogance, agace très fortement les autres professeurs. Quelques-uns admirent néanmoins son audace et son assurance, comme si finalement, il s’en fichait de leur avis. Ce n’est pas eux qui lui versent son salaire à la fin du mois, après tout. Qui sont-ils pour lui faire la leçon ? Des professeurs, oui. Mais voilà bien des années que ce n’est plus un élève.
Projet(s) Professionnel(s) ou Objectif Avec le sourire, il ne cache pas son profond désir de gagner en gloire et en force, mais personne ne sait réellement ce qui le motive. Certains suspectent un noir destin pour ce jeune homme, car son comportement n’augure rien de bon. Il parle souvent des révolutionnaires bolchéviks et il ne cache pas sa haine envers ceux-ci. Parfois sa langue fourche et avoue à demi-mot son désir de les annihiler. Connaissant Zakhar, ce n’est pas une sombre exagération. Il est réellement envieux de les faire souffrir, autant qu’il a souffert de l’exil forcé, voir de les tuer.
Pour cela, il est venu en Angleterre pour se faire oublier d’eux et mieux orchestré une frappe surprise. Un tel projet de conquête a besoin d’être préparé et l’école est une bonne couverture. Il doit trouver des alliés prêts à le suivre et puisque la guerre a laissé de profondes séquelles, il y a fort à parier que pour certains, il ne faut pas grand-chose pour qu’ils sombrent eux-aussi. Une occasion, une promesse, une invitation ou encore, attiser un désir de vengeance qui sommeille en eux…
Facilité Zakhar n’a pas son pareil au sein de l’école en termes de Magie Noire. Il est très doué et cela s’explique par un profond attrait pour les maléfices, les entraves ou encore, la fascination morbide autour des sortilèges condamnables par le ministère et les passions qu’ils suscitent. Son esprit de contradiction apprécie l’idée de voguer à contrecourant, mais un brin vicieux et loin d’être égoïste avec cette matière, il espère insuffler cet attrait pour la magie noire à ses élèves. En effet, ce qui le rend autant dérangeant, c’est cette décontraction et ce manque de pudeur face aux publics. Il aime être écouté et il met tout en œuvre pour, allant parfois jusqu’à briser la barrière hiérarchique entre professeur et élève pour s’assurer d’avoir l’attention, allant jusqu’à dominer physiquement ceux-ci en s’appuyant directement sur leur épaule ou en leur tapant sur les doigts.
Au-delà de ça, c’est un homme d’action. Ses sorts sont redoutables et ses facultés offensives grandement aidées par ses connaissances en Défenses contre les forces du mal et en Duel. Il cache également des talents en Potions grâce à son patriarche qui lui a transmis ses connaissances en la matière. Même s’il souhaite se détacher de lui, allant jusqu’à changer de nom pour, il a longtemps continué de pratiquer cet art, car cela apaisait son esprit et ses peines.
Difficulté Il a énormément de mal avec la théorie et les suppositions. Ses facultés en Histoire de la Magie en sont la preuve, puisque bien qu’il fût promis à briller dans cette matière grâce à sa scolarité à Koldovstoretz, son niveau est désastreux. Il n’a jamais réussi à s’intéresser à cette matière, d’autant qu’un peu démago sur les bords, avec la monté du parti révolutionnaire bolchévik et de la propagande, il a tout remis en question. Même les manuels d’histoire de la magie, alors qu’ils n’ont rien à voir avec les moldus. Ne parlons même pas de l’Astronomie, la Botanique ou l’Etude des créatures magiques qu’il trouvait totalement inutiles en plus d’être barbantes. Regarder les étoiles pendant des heures, cueillir des champignons en forêt ou causer avec des créatures, il le laisse à ces fichus hippies et leur paix utopique. Il a déjà suffisamment de mal à faire confiance aux sorciers, il ne va pas l’accorder aux végétales, aux animaux ou à des pseudo-signes nébuleux.
Faire confiance aux autres, c’est sa plus grande difficulté au bout du compte et celle qui résume tout. Il a grandi dans un climat de peur perpétuelle, alimenté par les agissements de ces moldus qui ont brisé un équilibre entre sorciers et moldus, fragile certes, mais que peu de pays pouvait se targuer d’avoir. Si bien qu’au bout du compte, avoir vu son père se faire assassiner devant ses yeux, alors qu’il leur a tout donné et qu’il était dévoué ; ça lui a laissé une blessure irréparable sans son cœur.
Ecole où vous avez étudié étant plus jeune Koldovstoretz, l’école de sorcellerie russe. Aussi mystérieuse que secrète, peu d’information circule à son sujet et Zakhar n’en parle pas.
Réputation quand vous étiez élève Mauvaise. Ses heures de colle ne se comptent plus, tout comme son florilège de bêtise réalisée au sein de l’établissement. Il était déjà très porté sur la provocation lorsqu’il était élève et cela se voyait notamment dans son style vestimentaire. Il n’était pas impeccable, comme beaucoup d’autres élèves de son “statut” et par endroit, son uniforme était déchiré à cause des rixes dans lesquelles il se jetait. Il attendait toujours le dernier moment pour le changer. Son comportement était loin d’être irréprochable et si une bagarre éclatée dans les couloirs, il était très souvent mêlé à celle-ci. Si ce n’était pas le cas, il l’avait déclenché d’une manière ou d’une autre.
Assez casse-cou, mais plutôt bon en Quidditch, il faisait très souvent des haltes à l’infirmerie de l’école, si bien que l’infirmière fût sa seule confidente. De fil en aiguille, elle a compris qu’il faisait tout ça pour se faire remarquer et provoquer l’apparition d’un certain fantôme. Elle savait aussi sa prédisposition à s’isoler des autres élèves à la moindre occasion, car il était incapable de faire confiance à qui que ce soit et donc par extension, à se faire des amis.
Réputation auprès des prof/membre du personnel dans votre ancienne école Zakhar était un enfant à problème et difficile à gérer. Très peu de professeurs parvenait à canaliser son énergie destructrice. Ils se comptaient sur les doigts d’une main et lorsque venait les évaluations, il donnait l’impression à ses professeurs que ceux-ci étaient bloqués dans une boucle sans fin. Si bien que les plus sévères avaient développé une sorte de lassitude à le punir et ne le faisaient plus. D’autres, plus cruels, jugeaient bon de l’enfermer dans une cellule du cachot pour le forcer à méditer sur ses erreurs. Néanmoins, il n’en ressortait jamais comme profondément marqués par l’isolement forcé.
Lieu d'habitation hors année scolaire Par souci financier, lorsque vient les vacances scolaires, il retourne dans son appartement au cœur de l’Allée des Embrumes, au Chemin de Traverse. On raconte même qu’il est bon ami avec le gérant de la boutique Barjow et Beurk, à tel point que pour occuper ses longues semaines à ne rien faire, si ce n’est attendre la fin, il lui rendrait service en explorant les environs pour lui ramener de belles marchandises insolites.
Bois L’Ébène constitue sa baguette. Ce bois s’est senti tout de suite à l’aise entre la main du jeune Zakhar, si bien qu’il aurait réagi à son individualisme totalement assumé en affirmant son allégeance d’elle-même. Il a réagi en cohorte avec son cœur et s’est laissé graver les initiales “Z.G.R” dans son écorce, comme pour affirmer qu’elle n’appartiendra à nul autre qu’au sorcier qu’elle a choisi et qui ne la quitte pratiquement jamais.
Cœur Sous le regard inquisiteur de son père, le baguettier semblait fort embêté, voir gêné, de proposer une baguette avec ce cœur. Cela dit, même si sa lignée a bafoué la pureté de son sang, son destin sût séduire la Corne de Basilic qui dormait sous l’ébène et qui n’avait fait que pousser à la fuite tous les sorciers s’étant essayés à la saisir. Elle avait vu des choses qui lui plaisaient à travers l’aura de son nouveau possesseur. De l’ambition, motivé par une haine encore dormante, et une force qui ne demandait qu’à dominer.
On raconte que sa baguette siffla de contentement, affirmant alors que c’est Zakhar que la Corne de Basilic avait choisi, insufflant la magie nécessaire pour que ses initiales soient gravées dans le bois.
Épaisseur Peut-être est-ce ses mœurs moscovites qui ressortent à travers sa magie, mais Zakhar ne fait pas dans la fioriture. Il faut oublier la finesse avec lui et s’il le pouvait, cela ne le gênerait pas de manier une buche tout entière pour vous jeter un Sectumsempra en pleine face. Sa baguette est épaisse, faite pour encaisser les chocs et sa magie conquérante, aussi bourrine qu’un T-42 lorsqu’il s’agit de mettre au tapis ses adversaires.
Longueur Diantre ! Ce que sa baguette est longue. L’individu en lui-même est déjà grand, ayant hérité de la hauteur de son patriarche, mais en plus de cela, sa baguette illustre sa forte personnalité. Ce n’est pas le genre d’individu qui se laisse aisément marcher sur les pieds, ni même à s’effacer. Bien au contraire, il s’affirme et ne se cache pas à la moindre contrariété. C’est un individu très fier, qui dit facilement ce qu’il pense et qui ne prend pas de pincette. Il se fiche bien de savoir si les âmes sensibles sont choquées, n’hésitant pas d’ailleurs à dénigrer la race inférieure que sont les moldus devant les élèves et ce, même si ce sont des nés-moldus.
Souplesse Ce qui fait la force de Zakhar dans sa maîtrise de la magie noire et de l’art du duel, c’est sa faculté à s’adapter à son adversaire. À toujours être dans le changement, sans pour autant perdre en force de frappe. Cependant, en dehors des duels, il change difficilement d’avis et à tendance à s’agacer très vite lorsque les choses ne vont pas dans son sens. Il lui fallait donc une baguette rigide, pour pouvoir supporter autant le rythme durant les duels que son caractère de cochon quotidien.
Capacités apprises et en apprentissage
BAGARRE (CORPS) : Zakhar n’est pas un grand amateur de la diplomatie et ses mots servent plutôt à la provocation pour déclencher un règlement de compte. C’est un combattant avant tout et pour ça, il a affuté ses compétences de sorte à être capable de se défendre en toute circonstance. Même sans sa baguette.
MAGIE NOIRE (CORPS) : Cette soif de conquête et de domination ne se lit pas uniquement à travers son style de magie très offensif, car la première fois qu’on l’aperçoit, c’est au travers de son attitude. Il est naturellement intimidant et dégage une aura plutôt malaisante. Entre sa grandeur naturelle, son charisme, sa franchise, son regard perçant et l’élégance du diable, difficile de rester de marbre…
En cours d'apprentissage : Métamorphose (Corps), Endurance (Corps), Persuasion (Corps)
Zakhar ne possède aucun animal de compagnie. Il EST l'animal de compagnie. C'est faux.
S'il n'en possède pas, c'est pour la simple et bonne raison qu’il trouve ceux-ci aussi inutiles que les cours de botanique ou de soins aux créatures magiques. Il n’a pas envie de s’encombrer de ce genre de chose et s’il doit avoir un confident non-sorcier, il préférera à la rigueur confier ses misères à un cactus.
Physique ☭
Sa tignasse ébène est aussi noire que son cœur. Celle-ci, coiffée de manière désordonnée et hérissée par endroit, décrit à elle seule son je-m'-en-foutisme sur les apparences. Une mèche retombe sur l’un de ses yeux et masque très régulièrement son œil droit. Zakhar est dans la fleur de l’âge. Ni trop jeune pour se fondre parmi les élèves, ni trop vieux pour voir apparaître ses premiers cheveux gris, il détonne néanmoins dans le paysage grâce à sa grandeur anormale. Un mètre quatre-vingt-cinq, c’est gigantesque pour notre époque ! Les portes ne sont pas taillées pour accueillir un tel personnage, mais qu’importe ! Il est russe ! Il taillera lui-même celles-ci pour forcer le passage. Lorsqu’il ne vous transperce pas de ses yeux brillants comme deux petits astres dans la pénombre.
D’un jaune doré, ceux-ci aiguisent son regard par leur forme effilée et surplombent son vis-à-vis sans gêne ni pudeur. Son sourire, à la fois mesquin et moqueur, fera échos à cette lueur de malice et de folie qui traverse ses deux pupilles. Pour ceux qui parviennent à maintenir le regard face à lui, ils seront électrisés par la sordidité qui émane, véritable miroir de son âme.
Sa voix est puissante. Elle porte et elle est grave. Son accent russe appuie cette gravité, si bien qu’on pourrait le croire sorti d’un de ces nombreux films clichés. Inutile de dire que s’il hausse le ton, c’est comme si soudainement, on se sentait écrasé par un poids immense et réduit en charpie dessous. Le tonnerre gronde, menace, puis s’efface lorsque l’amusement prend place. Sa voix, bien que toujours aussi rocailleuse, se fait alors étrangement plus douce, presque ronronnante à l’oreille. Le passage entre le “tout” et “rien” est dangereux dans les virages, voire troublant. L’attente d’un coup fourré se fait, mais il y a une chance sur deux pour que le matou se lasse, abandonnant ainsi sa sourie blessée et estourbie.
Quant à sa tenue, cela dépendra de son courage au moment de se lever. Parfois il la soignera, parfois non. Ses tons restent cependant les mêmes, à savoir le noir en couleur dominante. Cela peut arriver également que, lassé par sa cravate par exemple, il ne se prive pas de la retirer en plein cours et de défaire les premiers boutons de sa chemise afin de mieux respirer. Il a néanmoins un attrait certain pour les costumes et les beaux manteaux. On retrouve également parfois des mœurs moscovites vestimentaires bien ancrées dans ses habitudes, comme les bottes montantes, la chapka en hiver ou les trench-coats de belles factures.
Psychologie ☭
« Le Professeur Grishin ? Oh … Eh bien, je ne sais pas trop. Il est dur, exigeant et sévère. Je suppose que je ne m’en sors pas si mal contrairement à certain, mais il est passionnant lorsqu’il se met à parler. Je saurais trop vous dire pourquoi. Peut-être parce qu’on se sent pris dans ses récits et qu’il ne nous prend pas pour des imbéciles. Il ne nous ménage pas et je trouve que c’est plutôt bien. Il nous met en condition réelle par rapport aux autres professeurs sur ce qui peut nous attendre à l’extérieur. Cela dit, heureusement que l’option n’est accessible qu’en troisième année, car il ferait fuir les plus jeunes. Déjà que les premières années ne sont pas sereins en le voyant passé. J’ai une copine qui change littéralement de couloir dès qu’elle sait qu’il est dans les parages. » - Une élève de 5e année.
« Je ne comprends pas comment le directeur a pu accepter un tel sagouin dans nos rangs. Il n’est pas fait pour être professeur ! Nous recevons quotidiennement des questions de parents d'élèves, car leurs progénitures se sont plaintes de lui. Je ne vous parle même pas des enfants né-moldus, il leur fait vivre un calvaire ! J’en ai retrouvé un en train de récurer les toilettes, privé de sa baguette, soi-disant qu’il voulait lui apprendre le labeur. Le labeur. Le labeur ! Venant d’un feignant pareil, c’est un comble ! Est-ce qu’il s’y connaît en labeur ? J’en doute ! J’ai dû décoller la langue de son palais d’un autre, car sous prétexte qu’il parlait trop en cours, il lui a jeté le maléfice Bloclang ! » - Un collègue professeur.
« Zakhar ? Enfin, je veux dire ; le professeur Grishin ? Hm… Il fait l’imbécile, mais il est redoutable et très malin. À vôtre place, je me méfierais de lui. Je le vois souvent rôder dans les couloirs le soir, comme s’il cherchait quelque chose. Cela dit, j’ai également senti en lui une profonde tristesse. Hm… Oui, c’est un individu qui, une fois coupée du monde, s’avère être extrêmement malheureux. Je pense que sa méchanceté est une manière pour lui de se débarrasser de sa détresse. Ou bien peut-être, d’accroître sa force. La magie noire tire sa puissance de l’obscurité de chacun et en toute honnêteté, lorsque je le regarde, une question me vient en tête ; qui, de Zakhar ou de la Magie Noire, a été le premier à prendre le contrôle sur l’autre ? » - Un portrait des couloirs menant à l’une des tours.
« Le fils, aveuglé par le drame dont le père a été frappé, influencé par ses peurs, se vengera. Le rouge en porte-étendard, hissera ses couleurs dans les nuages. Un crâne vomissant nuées de chauve-souris, en poussant d’horribles cris, annoncera sa venue et le fils enfilera le sang des moldus en guise de gants. Rien n’arrêtera une âme ayant totalement basculé. Les dernières traces de blancheur, annihilées entre ses doigts, viendront scarifier son visage lorsque, une fois les ténèbres dévorées, plus aucune trace d’humanité ne scintillera. » - Une boule de cristal qui parle trop.
« Zak’ ne pas être qu’un monstre. Moi le savoir. La première leçon de Koldovstoretz être que tout n’est pas que lumières et ténèbres. Vouloir croire que pas être irrécupérable et moi compter sur toi, mon vieil ami, pour lui montrer voix à suivre. Être resté, parce que refuser qu’il soit seul. Mon garçon être ma fierté. L’avoir vu sourire, courir, chercher aventure. Mais vouloir qu’il sache que quoi qu’il choisira, je serais là pour essuyer ses larmes. À jamais. » - ???
Chacun l’a forgé, chacun l’a influencé,
L’émotif, force d’avoir observé,
Ne s’est-il pas finalement adapté,
À ce que chacun pensait de sa personnalité ?
L’homme est un loup pour l’homme,
Mais lui, un chasseur qui se veut hors-norme.
Provoquer, dominer, contrarier, venger,
Il veut survivre, qu’importe les moyens employés !
Alors dans un monde où la haine domine,
Il s’organise, il réfléchit, il se métamorphose en sombre épine,
Prête à pourfendre quiconque remettrait en question,
Sa place dans son monde devenu vermillon.
Passion(s) Si on met de côté tout ce qui paraît une évidence, comme la magie noire, l’art du duel ou les défenses contre les forces du mal, Zakhar ne cache pas sa passion pour le chant. Il aime chanter, danser et plus généralement, se prête volontiers à l’art de la fête en toute décontraction. Si on ne lui accorde pas le droit de diriger la chorale de Poudlard, c’est uniquement à cause de ses goûts musicaux. En effet, ce serait plutôt dommage que des chants communistes ou folkloriques soient au programme des représentations. Sans parler de ses goûts avant-gardistes pour les rythmes effrénés, accompagnés de leurs chœurs épiques et glorieux, jugés trop brutaux pour les pauvres oreilles chétives de ces jeunes adolescents (et surtout celles des vieux rabats-joies).
Au-delà du chant, il est passionné par l’art délicat des potions. S’il ne s’est pas pleinement investi dans cette matière, c’est uniquement car il voulait se démarquer de son patriarche et tracer sa propre voie, sans être l’ombre de celui-ci. Cela étant, pratiquer lui fait l’effet d’une Madeleine de Proust et lui permet d’apaiser son esprit. Cela expliquerait pourquoi il s’est risqué à prendre une troisième option durant ses études, l’Alchimie, mais le manque de temps s’est fait ressentir dans ses résultats.
Tic(s) & Toc(s) Lorsque Zakhar s’impatiente, il a tendance à taper ses doigts en rythme sur une surface solide tout en dévisageant froidement l’origine de sa perte de temps. Hormis cela, il passe souvent sa main dans ses cheveux pour les rabattre en arrière, mais ceux-ci sont peu dociles. Elle se désorganise très vite, si bien qu’il a abandonné tout espoir de dompter sa propre tignasse. Au grand jamais, si vous le surprenez au bain ou à la douche, vous pourrez l’entendre chanter. Cela étant, vous ne comprenez probablement pas ce qu’il raconte, puisqu’il chante dans sa langue natale. Quoi que pour voir ce tic-ci, il faut être doté d’une sacrée paire de Bavboule ou être assez lubrique sur les bords. Vous comprendrez en revanche très vite votre sort lorsque vous aurez la sensation que le sol entier est devenu une savonnette sur laquelle il est impossible de tenir debout et que les bulles chercheront à vous priver d’air.
Phobie(s) Ce qui peut être amené à le faire cauchemarder, c’est que les moldus non-scolarisés puissent aller et venir dans les couloirs de l’école. Ce serait l’ultime déchéance, l’affront final ! Fort heureusement pour lui, aucun n’a encore mis les pieds dans l’école, si ce n’est leur fichu rejeton. Pourquoi sont-ils ici, d’ailleurs ?! Hormis cela, il craint les ours. Oui. Les OURS. Il vous invite à faire un tour dans les steppes gelées et vous allez vite comprendre pourquoi les ours lui décochent un frisson dans le dos.
Rêve(s) Gagner en pouvoir, reconquérir la Russie, mettre Moscou à feu et à sang, faire en sorte que les moldus soient exterminés jusqu’aux derniers, réduire les nobles à l’état de serviteur à ses pieds et devenir propriétaire du Kremlin. Oui, rien que ça, mais que voulez-vous : "ambitieux" n'était pas un terme exagéré pour faire un peu classe dans la description du caractère. Le siège du pouvoir russe, ça serait vachement plus cosy comme lieu de villégiature que son appartement pourri à l’Allée des Embrumes ou sa chambre à Poudlard.
Allergie(s) Aucune connue à ce jour. Qui sait ? Peut-être va-t-il développer une allergie aux sorciers de moins de dix-neuf ans après sa première année en tant qu’enseignant à Poudlard ?
Croyance(s) Il ne croit qu’en lui-même et en ses propres capacités. Individualiste jusqu’à l’iconographie, il est néanmoins très attaché à quelques traditions superstitieuses, comme celle consistant à ne jamais laisser une bouteille vide sur la table, car celle-ci en appelle une autre ou encore, que saluer au seuil de sa porte rend malchanceux.
Péché Capital Tous. Sans exception.
Un jeune homme seul regardait avec assiduité un recueil sur le cas des Animagi.
Il était rare de le voir concentré ainsi. Si bien que personne n’avait osé le déranger pendant sa lecture. Elle n’était pas nouvelle pour lui, cela faisait au moins la centième fois qu’il lisait ce livre. Il tournait les pages, prenait des notes sur un carnet à côté et semblait compter. La pleine lune ? Quand avez eu lieu la dernière pleine lune ? Arf, peut-être aurait-il dû être plus assidu en Astronomie…
Il lui fallait une feuille de Mandragore. En se faufilant dans les serres lorsque Madame Egorov aura le dos tourné, cela devrait être facile. Il a l’habitude, à force de chaparder pour concevoir ses potions.
— Какого черта ты делаешь ?
— Qu’est-ce que tu fais ? demande une voix fluette, presque innocente.
Celle-ci tente de l’interrompre, mais le sombre jeune homme à la tignasse hirsute ne semble pas prêter plus d’attention à elle, si ce n’est pour lui dire qu’elle le laisse tranquille. Il n’aimait pas que la fille Oulianov, née moldue promise à un triste destin, se mêle de ses affaires. Cela dit, la blondinette était têtue. Elle continue de lui tourner autour, telle une louve impatiente. Elle fit plusieurs tours, jusqu’à finalement se lasser et s’asseoir à côté de lui. Personne n’osait, car il avait l’air toujours ronchon et agressif. Le deuxième point était facilement démontrable et encore aujourd’hui, ses phalanges étaient écorchées par la dernière bagarre dans les couloirs.
— За что ты дрался ?
— Pourquoi tu t’es battu ?
— Он рассердил меня, потому что думал, что я больше, чем я. Вы тоже меня злите.
— Il m'énervait à se croire plus malin que moi. Toi-aussi, tu m'énerves d'ailleurs.
— Ты выставил его дураком. Хм, в этом есть смысл. Это не говорит мне, что ты делаешь.
— Donc tu l'as fait passer pour un imbécile. Hm, ça se tient. Ça ne me dit pas ce que tu fais.
— Почему я должен тебе говорить ?
— Pourquoi je devrais te le dire ?
— чтобы помочь тебе.
— Pour t’aider.
— Мне не нужна никакая помощь. Особенно от тебя. ты просто папина дочка, ты все это выбросишь.
— Je n'ai pas besoin d'aide. Surtout venant de toi. T'es qu'une fille à papa, tu vas tout balancer.
Face à ce caractère de cochon, elle abdique et s’en va. Si sa moue mi-boudeuse mi-attristée laissait comprendre que Zakhar l’avait vexé, ce dernier semblait totalement s’en moquer. *Zut, j’aurais peut-être dû lui demander pour la pleine lune, avant de l’envoyer bouler* pensa-t-il, alors que cette fille était déjà loin. Un soupir passa ses lèvres et finalement, se refusant de revenir sur sa décision, avait préféré s’en remettre au professeur d’Astronomie.
Plus un mot, plus un bruit. Plus aucun son, durant un mois durant, ne passait le seuil de sa bouche. Ses yeux étaient cernés par la fatigue et il se contentait d’observer autour de lui. De la peur, énormément de peur. Ses amis sorciers et ceux de son père se cachaient dorénavant. Ils rasaient les murs dès que des hommes en uniforme, armés d’un fusil, passaient dans les rues. Son père lui-même avait développé des passages secrets pour être vu le moins souvent possible à Moscou. La famille Romanov, qu’il avait vu jusqu’à là resplendissante, semblait ternir. La peur. La peur était un poison à ses yeux, une maladie. La seule qui ne pouvait être soignée.
Pourtant, Nicolas semblait réellement heureux de les savoir ici et ces gens, qui crient dehors, étaient devenu son triste quotidien. Il était effaré, il n’avait aucune idée de comment gérer cette situation. Mais il s’efforçait de sourire. Quant à son épouse, elle accueillait les deux sorciers à bras ouvert. Elle bafouillait des choses, des élucubrations selon son mari, qui jeta un œil sur le garçon. Celui-ci s’était écarté des adultes présents dans la salle du trône et s’était dirigé vers la fenêtre. Leur hôte fit remarquer à son père que ce dernier avait l’air bien pâle. Ce à quoi il lui avait répondu que Zakhar avait besoin de repos. Il s’était bien entendu abstenu de dire que son fils avait fait le mur toute la nuit dernière, préparant sa potion à l’abri des regards sous les rayons de la pleine lune. Bien que l’expérience était risquée, il était fier de lui et avait entièrement confiance en ses capacités. Ils ont ça dans le sang.
Son regard doré s’était jeté par la fenêtre. Sur le plancher des vaches, les foules s’étaient amassées et scandaient, le poing levé, que la famille Romanov ne se préoccupait plus de leur sort. Des petits groupes dispersés constituaient cette foule. Certains saisissent les grilles des barrières comme des forcenés, comme si leurs bras suffiraient à les arracher. D’autres se contentent de cracher leur haine quelques instants, puis de passer leur chemin.
S’il faisait mine de ne pas écouter, Zakhar gardait une oreille attentive sur ce qui se racontait derrière lui. Il parvenait à saisir des bouts de conversation, puis soudain, une pierre vient s’éclater contre le carreau. Le verre n’avait pas cédé, mais le bruit du choc le fit tressaillir. Il eut le réflexe de se reculer, de retourner aux côtés de son père et de ne faire aucun commentaire. Le grand individu passa son bras autour des épaules de son garçon et le serra doucement contre lui.
— Он набирается сил и храбрости, ты должен что-то сделать.
— Il gagne en force et en bravoure, vous devez faire quelque chose.
— Я осознаю это. Договоров с Францией недостаточно, и, кроме того, немцы становятся все более взволнованными. Они начали некоторые наступательные действия на Западе, Я должен, прежде всего, решить эту проблему, чтобы защитить наш народ и что муки войны не преобладают больше, чем они уже взяли нас с этим поражением против японцев.
— J'en suis conscient. Le traité avec la France ne suffit pas et en plus de cela, les Allemands se font de plus en plus agités. Ils ont lancé quelques offensives à l'Ouest, je dois d'abord régler ce souci pour protéger notre peuple et que les affres de la guerre n'emportent pas plus qu'ils ne nous ont déjà pris avec cette défaite contre les Japonais.
—Именно вашим людям вы должны отдавать приоритет, а не тому, что происходит за пределами наших границ. Вы должны найти доверие в их глазах. Как они могут доверять тебе, если ты не заботишься о них ?!
— C'est de votre peuple que vous devez vous occuper en priorité, pas de ce qui se passe hors de nos frontières. Vous devez retrouver du crédit à leurs yeux. Comment pourraient-ils vous faire confiance, si vous ne vous occupez pas d'eux ?!
Le ton montait entre les deux hommes, si bien que c’est dans les bras de l’épouse que Zakhar fut placé pour être à l’abri de cette animosité. Ses mains étaient si fines qu’il ne ressentait pas sa prise sur ses épaules. Pourtant, Zakhar ne bougeait pas. Il regardait l’allégorie de deux mondes se déchiraient devant lui. La fureur d’un orage et en guise de foudre, les hurlements scandés du peuple mécontent.
Amato Animo Animato Animagus. Cela était devenu son rituel du matin et du soir, avant de se rendre en cours. Des bruits de couloir passés dans ses oreilles et les dernières agitations des moldus faisaient pleurer quelques camarades de classe. Il repensait à cette scène et elle l’obsédait. Il avait l’impression étrange qu’il aurait pu faire quelque chose, sans réellement savoir quoi. Que cette inaction nourrît les nombreux regards qu’on lui lançait.
Zakhar se contentait de les ignorer et redoubler d’efforts en cours. Particulièrement en cours de Duel, de DFCM, de Métamorphose et de Magie Noire. Ils lui servaient d’exutoire pour évacuer sa colère contre tous et toutes. Il sentait que quelque chose allait se produire et ce, sans avoir eu besoin d’écouter sa professeure de divination. Il voulait devenir le meilleur et rabattre le caquet à tous ces imbéciles. Les moldus n’étaient que des imbéciles. Des ignares sans tête, des sauvages avides de pouvoir. Ils ne respectent rien. Ils n’ont jamais rien respecté.
L’orage avait fini par gronder dans le ciel. Les semaines lui parurent des années et sans attendre, il s’était précipité vers sa préparation. Zakhar avait grande hâte de mener correctement à son terme ces mois de rituel pour montrer le résultat à son père. Il s’était rendu au lac et après avoir soufflé un bon coup, exécuté le sortilège de tête-en-bulle et retiré son uniforme, puis il avait plongé pour récupérer sa fiole. Elle attendait depuis trois mois dorénavant et à l’aide de sa baguette dans ces ténébreuses abysses, il la chercha du regard jusqu’à ce qu’une couleur rouge-sang l’attire. Sa potion récupérée, ainsi que ses habits, il avait filé au cachot où il s’y enferma pour sa première transformation. Il espérait tout, sauf un ours ou un chien. Cela dit garder le fil de ses pensées, alors que de vives douleurs à la poitrine l'assaillaient, fût délicat. Il ne semblait même plus conscient et humain, tant il n’était plus capable de formuler le moindre mot. Les bras serrés contre son ventre, recroquevillé de force par une envie de vomir, il avait la sensation que chaque pan de sa peau était remplacé pour en recoller une de forme. Que sa taille, grande, était réduite de force par un étau.
Sa baguette avait quitté ses doigts pour rouler au sol, dorénavant incapables de la tenir. Puis un chat noir, couché au sol, fut visible à sa place pour celle qui l’observait dans l’ombre depuis le début.
La petite Oulianov voulait récupérer ce chat. D’autant qu’elle s’inquiétait. Il ne bougeait pas, il avait du mal à respirer et il semblait inconscient. Mais alors qu’elle avait fait un pas, ce dernier se mit à se mouvoir. Ses oreilles pointues sondaient les alentours et cherchaient l’origine de ce parfum à la vanille qui venait heurter ses narines. Sa tête se retourna vivement, surprenant Ielena Oulianov, mais il ne fit rien d’autre que de la fixer longuement, avant de finalement ramasser sa baguette entre ses crocs et se carapater en trottinant maladroitement.
*C’est bizarre de marcher à quatre pattes, quand même…* se disait-il dans un coin de son esprit. L’avantage de cette forme, c’est qu’il pouvait être facilement confondu avec les animaux de compagnie des autres élèves et professeurs.
Il était rare de le voir concentré ainsi. Si bien que personne n’avait osé le déranger pendant sa lecture. Elle n’était pas nouvelle pour lui, cela faisait au moins la centième fois qu’il lisait ce livre. Il tournait les pages, prenait des notes sur un carnet à côté et semblait compter. La pleine lune ? Quand avez eu lieu la dernière pleine lune ? Arf, peut-être aurait-il dû être plus assidu en Astronomie…
Il lui fallait une feuille de Mandragore. En se faufilant dans les serres lorsque Madame Egorov aura le dos tourné, cela devrait être facile. Il a l’habitude, à force de chaparder pour concevoir ses potions.
— Какого черта ты делаешь ?
— Qu’est-ce que tu fais ? demande une voix fluette, presque innocente.
Celle-ci tente de l’interrompre, mais le sombre jeune homme à la tignasse hirsute ne semble pas prêter plus d’attention à elle, si ce n’est pour lui dire qu’elle le laisse tranquille. Il n’aimait pas que la fille Oulianov, née moldue promise à un triste destin, se mêle de ses affaires. Cela dit, la blondinette était têtue. Elle continue de lui tourner autour, telle une louve impatiente. Elle fit plusieurs tours, jusqu’à finalement se lasser et s’asseoir à côté de lui. Personne n’osait, car il avait l’air toujours ronchon et agressif. Le deuxième point était facilement démontrable et encore aujourd’hui, ses phalanges étaient écorchées par la dernière bagarre dans les couloirs.
— За что ты дрался ?
— Pourquoi tu t’es battu ?
— Он рассердил меня, потому что думал, что я больше, чем я. Вы тоже меня злите.
— Il m'énervait à se croire plus malin que moi. Toi-aussi, tu m'énerves d'ailleurs.
— Ты выставил его дураком. Хм, в этом есть смысл. Это не говорит мне, что ты делаешь.
— Donc tu l'as fait passer pour un imbécile. Hm, ça se tient. Ça ne me dit pas ce que tu fais.
— Почему я должен тебе говорить ?
— Pourquoi je devrais te le dire ?
— чтобы помочь тебе.
— Pour t’aider.
— Мне не нужна никакая помощь. Особенно от тебя. ты просто папина дочка, ты все это выбросишь.
— Je n'ai pas besoin d'aide. Surtout venant de toi. T'es qu'une fille à papa, tu vas tout balancer.
Face à ce caractère de cochon, elle abdique et s’en va. Si sa moue mi-boudeuse mi-attristée laissait comprendre que Zakhar l’avait vexé, ce dernier semblait totalement s’en moquer. *Zut, j’aurais peut-être dû lui demander pour la pleine lune, avant de l’envoyer bouler* pensa-t-il, alors que cette fille était déjà loin. Un soupir passa ses lèvres et finalement, se refusant de revenir sur sa décision, avait préféré s’en remettre au professeur d’Astronomie.
“Conservez une feuille de mandragore dans la bouche pendant un mois entier (entre deux pleines lunes).” ―
Plus un mot, plus un bruit. Plus aucun son, durant un mois durant, ne passait le seuil de sa bouche. Ses yeux étaient cernés par la fatigue et il se contentait d’observer autour de lui. De la peur, énormément de peur. Ses amis sorciers et ceux de son père se cachaient dorénavant. Ils rasaient les murs dès que des hommes en uniforme, armés d’un fusil, passaient dans les rues. Son père lui-même avait développé des passages secrets pour être vu le moins souvent possible à Moscou. La famille Romanov, qu’il avait vu jusqu’à là resplendissante, semblait ternir. La peur. La peur était un poison à ses yeux, une maladie. La seule qui ne pouvait être soignée.
Pourtant, Nicolas semblait réellement heureux de les savoir ici et ces gens, qui crient dehors, étaient devenu son triste quotidien. Il était effaré, il n’avait aucune idée de comment gérer cette situation. Mais il s’efforçait de sourire. Quant à son épouse, elle accueillait les deux sorciers à bras ouvert. Elle bafouillait des choses, des élucubrations selon son mari, qui jeta un œil sur le garçon. Celui-ci s’était écarté des adultes présents dans la salle du trône et s’était dirigé vers la fenêtre. Leur hôte fit remarquer à son père que ce dernier avait l’air bien pâle. Ce à quoi il lui avait répondu que Zakhar avait besoin de repos. Il s’était bien entendu abstenu de dire que son fils avait fait le mur toute la nuit dernière, préparant sa potion à l’abri des regards sous les rayons de la pleine lune. Bien que l’expérience était risquée, il était fier de lui et avait entièrement confiance en ses capacités. Ils ont ça dans le sang.
Son regard doré s’était jeté par la fenêtre. Sur le plancher des vaches, les foules s’étaient amassées et scandaient, le poing levé, que la famille Romanov ne se préoccupait plus de leur sort. Des petits groupes dispersés constituaient cette foule. Certains saisissent les grilles des barrières comme des forcenés, comme si leurs bras suffiraient à les arracher. D’autres se contentent de cracher leur haine quelques instants, puis de passer leur chemin.
S’il faisait mine de ne pas écouter, Zakhar gardait une oreille attentive sur ce qui se racontait derrière lui. Il parvenait à saisir des bouts de conversation, puis soudain, une pierre vient s’éclater contre le carreau. Le verre n’avait pas cédé, mais le bruit du choc le fit tressaillir. Il eut le réflexe de se reculer, de retourner aux côtés de son père et de ne faire aucun commentaire. Le grand individu passa son bras autour des épaules de son garçon et le serra doucement contre lui.
— Он набирается сил и храбрости, ты должен что-то сделать.
— Il gagne en force et en bravoure, vous devez faire quelque chose.
— Я осознаю это. Договоров с Францией недостаточно, и, кроме того, немцы становятся все более взволнованными. Они начали некоторые наступательные действия на Западе, Я должен, прежде всего, решить эту проблему, чтобы защитить наш народ и что муки войны не преобладают больше, чем они уже взяли нас с этим поражением против японцев.
— J'en suis conscient. Le traité avec la France ne suffit pas et en plus de cela, les Allemands se font de plus en plus agités. Ils ont lancé quelques offensives à l'Ouest, je dois d'abord régler ce souci pour protéger notre peuple et que les affres de la guerre n'emportent pas plus qu'ils ne nous ont déjà pris avec cette défaite contre les Japonais.
—Именно вашим людям вы должны отдавать приоритет, а не тому, что происходит за пределами наших границ. Вы должны найти доверие в их глазах. Как они могут доверять тебе, если ты не заботишься о них ?!
— C'est de votre peuple que vous devez vous occuper en priorité, pas de ce qui se passe hors de nos frontières. Vous devez retrouver du crédit à leurs yeux. Comment pourraient-ils vous faire confiance, si vous ne vous occupez pas d'eux ?!
Le ton montait entre les deux hommes, si bien que c’est dans les bras de l’épouse que Zakhar fut placé pour être à l’abri de cette animosité. Ses mains étaient si fines qu’il ne ressentait pas sa prise sur ses épaules. Pourtant, Zakhar ne bougeait pas. Il regardait l’allégorie de deux mondes se déchiraient devant lui. La fureur d’un orage et en guise de foudre, les hurlements scandés du peuple mécontent.
“ En attendant l'orage, suivez les instructions suivantes au lever et au coucher du soleil. Placez l'extrémité de votre baguette magique sur votre cœur et prononcez l'incantation suivante : Amato Animo Animato Animagus. ” —
Amato Animo Animato Animagus. Cela était devenu son rituel du matin et du soir, avant de se rendre en cours. Des bruits de couloir passés dans ses oreilles et les dernières agitations des moldus faisaient pleurer quelques camarades de classe. Il repensait à cette scène et elle l’obsédait. Il avait l’impression étrange qu’il aurait pu faire quelque chose, sans réellement savoir quoi. Que cette inaction nourrît les nombreux regards qu’on lui lançait.
Zakhar se contentait de les ignorer et redoubler d’efforts en cours. Particulièrement en cours de Duel, de DFCM, de Métamorphose et de Magie Noire. Ils lui servaient d’exutoire pour évacuer sa colère contre tous et toutes. Il sentait que quelque chose allait se produire et ce, sans avoir eu besoin d’écouter sa professeure de divination. Il voulait devenir le meilleur et rabattre le caquet à tous ces imbéciles. Les moldus n’étaient que des imbéciles. Des ignares sans tête, des sauvages avides de pouvoir. Ils ne respectent rien. Ils n’ont jamais rien respecté.
L’orage avait fini par gronder dans le ciel. Les semaines lui parurent des années et sans attendre, il s’était précipité vers sa préparation. Zakhar avait grande hâte de mener correctement à son terme ces mois de rituel pour montrer le résultat à son père. Il s’était rendu au lac et après avoir soufflé un bon coup, exécuté le sortilège de tête-en-bulle et retiré son uniforme, puis il avait plongé pour récupérer sa fiole. Elle attendait depuis trois mois dorénavant et à l’aide de sa baguette dans ces ténébreuses abysses, il la chercha du regard jusqu’à ce qu’une couleur rouge-sang l’attire. Sa potion récupérée, ainsi que ses habits, il avait filé au cachot où il s’y enferma pour sa première transformation. Il espérait tout, sauf un ours ou un chien. Cela dit garder le fil de ses pensées, alors que de vives douleurs à la poitrine l'assaillaient, fût délicat. Il ne semblait même plus conscient et humain, tant il n’était plus capable de formuler le moindre mot. Les bras serrés contre son ventre, recroquevillé de force par une envie de vomir, il avait la sensation que chaque pan de sa peau était remplacé pour en recoller une de forme. Que sa taille, grande, était réduite de force par un étau.
Sa baguette avait quitté ses doigts pour rouler au sol, dorénavant incapables de la tenir. Puis un chat noir, couché au sol, fut visible à sa place pour celle qui l’observait dans l’ombre depuis le début.
La petite Oulianov voulait récupérer ce chat. D’autant qu’elle s’inquiétait. Il ne bougeait pas, il avait du mal à respirer et il semblait inconscient. Mais alors qu’elle avait fait un pas, ce dernier se mit à se mouvoir. Ses oreilles pointues sondaient les alentours et cherchaient l’origine de ce parfum à la vanille qui venait heurter ses narines. Sa tête se retourna vivement, surprenant Ielena Oulianov, mais il ne fit rien d’autre que de la fixer longuement, avant de finalement ramasser sa baguette entre ses crocs et se carapater en trottinant maladroitement.
*C’est bizarre de marcher à quatre pattes, quand même…* se disait-il dans un coin de son esprit. L’avantage de cette forme, c’est qu’il pouvait être facilement confondu avec les animaux de compagnie des autres élèves et professeurs.
Quelle a été ta première manifestation magique ? Il ne s’en rappelle pas. Néanmoins, l’homme qui l’avait effrayé quant à lui s’en souvient très bien. Alors que ce dernier souhaitait le kidnapper pour atteindre son père, le ténébreux garnement avait dressé ses mains pour le repousser. Il n’avait que trois ans à cet instant et l’attention de son patriarche, qui avait alors le dos tourné jusqu’ici, fût piquée lorsqu’il entendit des gémissements plaintifs. En effet, au lieu de le repousser, Zakhar était en train de l’étrangler par la simple force de sa magie et une sorte de fascination soudaine devant cet inconnu suffoquant l’avait saisi. La voix tonitruante de son père raisonna pour lui ordonner de le lâcher, ce que fit immédiatement le garçon, surpris d’entendre son seul parent hausser le ton à son encontre. Une moue navrée s’était alors affichée et il était allé se cacher derrière les immenses jambes de ce dernier, tel un chaton effrayé. Pas par ce qu’il avait fait, parce que déjà à cette époque il s’en fichait, mais par l’idée d’avoir contrarié la personne qu’il aimait plus que tout.
Est-ce que ta famille et toi avez été mêlé à la guerre des moldus? De manière directe, non. Les conflits européens n’étaient pas du ressort des Russes, d’autant qu’ils avaient d’autres chats à fouetter et leur propre conflit politique à gérer avec la perte de crédibilité du tsar et la recrudescence des partisans bolchéviks. Certains soufflaient néanmoins que la guerre aurait inspiré les moldus les plus téméraires à se soulever contre le pouvoir en place. Cela dit, Zakhar a toujours vu son pays profondément désordonné depuis sa naissance, alors ce qui se passait chez le voisin, c’était le cadet de ses soucis.
Comment tu vis cette fin de guerre? Bien. Cela peut paraître plutôt étrange dit ainsi, mais à ses yeux, ce conflit n’est autre qu’une preuve de la perfidie des moldus et de leurs prédispositions à la destruction. Il n’est donc pas étonné que ceux-ci ont cherché à se détruire entre eux, puisqu’ils ne sont bons qu’à ça de toute manière. D’où la nécessité de brûler le mal par la racine, avant qu’il n’ait le temps de se répandre. Cette guerre est d’ailleurs l’un de ses arguments favoris pour mettre en avant l’horreur dont ils sont capables et semer le doute dans l’esprit des sorciers brisés par celle-ci. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Que pense et ressens-tu envers les moldus? Il les déteste et les méprise. Il veut les voir mourir et refuse catégoriquement d’être approché par ceux-ci. La raison de cette haine tire son origine d’une paranoïa grimpante à l’encontre des moldus tout au long de son enfance en les voyant s’enhardir face au pouvoir en place faiblissant et ce dont ils sont capables d’inventer pour dénigrer l’existence de la magie. La technologie et l’industrie apportent bien plus de résultat dans l’enceinte des frontières Russes, si bien que les bolchéviks les plus extrêmes se sont lancés dans une espèce de chasse aux sorcières, forçant ces derniers à solidifier la frontière entre sorciers et moldus. Son père a été la première victime de cette vague d’anti-sorcellerie. Après sa mort, son nom a été diabolisé, déformé et utilisé pour leur propagande sans que ses proches amis moldus, eux-aussi ayant tout perdu, n’aient eu leurs mots à dire sur la question. Ils ont même été tués à leur tour pour avoir voulu contester.
Que penses-tu des créatures magiques? Zakhar ne fait aucune différence entre créatures magiques, animaux et né-moldus. Si ce n’est quelques rares exceptions qui parviennent à l’intéresser en ce qui concerne les créatures, il les met dans le même panier et les traite comme ils devraient être traité selon lui ; C’est-à-dire aux corvées, à servir les sorciers et à les débarrasser des petites choses pénibles du quotidien dans le meilleur des cas. S’il les tolère comme
Que ressent tu envers les fantômes? Rien. Ce sont des portraits du passé, à la différence qu'ils ont la chance de ne pas être accrochés à un mur et peuvent se promener librement. Ils radotent, sont ennuyants et surgissent à n’importe quelle heure pour lui faire la leçon. Insupportables, donc. Néanmoins, pour avoir passé ces dernières années d’études à parler avec un fantôme, car il était son seul confident, il a étonnamment plus d’attention à leur offrir qu’à des personnes bien vivantes. Il n’en a plus peur. C’est même l’inverse dorénavant, c’est lui qui fait peur aux fantômes.
Connaissais tu Poudlard avant d'y travailler ? Non.
Quelle position voudrais-tu adopter pour éviter d'être mêler à une nouvelle guerre moldus ? La position de l’assaillant, bien sûr ! Une attaque surprise pour tous les contrôler. L’idée d’un anneau unique pour tous les gouverner pourrait fonctionner aussi, mais il se sentirait souiller de l’intérieur s’il accordait du crédit à l’idée d’un moldu. Quoi que, il ne l'a techniquement pas encore eu et ça lui donnerait une bonne raison de le fumer, car il aurait techniquement été le premier à l'avoir. Prendre le pouvoir de force et gouverner sur ceux-ci. Cela dit, être plus subtile et mettre le feu aux poudres d’un nouveau conflit pour qu’ils se détruisent entre eux sans qu’il n’ait à se fatiguer, ça lui paraît une idée plutôt recevable aussi. Une chose est certaine, il ne leur laissera pas l’occasion d’attaquer en premier, cette fois-ci.
Que penses-tu de Poudlard et de son directeur ? L’école en lui-même, Zakhar attend d’être sur place pour en juger de lui-même. En revanche, en ce qui concerne le directeur, le sujet est un peu plus épineux pour lui. Il en a entendu parler, tout comme il a entendu parler de sa scolarité à Koldovstoretz. C’est un individu qui l’intrigue, mais aussi la seule personne, encore en vie, devant laquelle il se tient à peu près à carreau.
Où pouvons nous le plus te trouver lors de ton temps libre au château ? Nul part et partout à la fois. Zakhar n’a pas réellement d’endroits favoris. Il découvre encore le château et cherche son petit squatte parfait. Ce n’est donc pas impossible de croiser un chat noir au détour de n’importe quel couloir, ou même à s’immiscer discrètement dans une autre salle de cours que la sienne pour observer les autres professeurs à l’œuvre. Sans nécessairement leur demander leur avis. Il ne se rend jamais à la Grande Salle cela dit, hors convocation du directeur, car il préfère manger au calme à l’extérieur, dans la Cour Intérieure du château par exemple ou à l’orée de la Forêt Interdite.
Rentres tu chez ta famille pour les vacances ou restes tu au château ?Il n’a plus de famille chez qui rentrer. Sur ce point, ça règle déjà le souci de la destination pour le ticket de retour. Quant à rester au château, c’est probablement ce qu’il fera pour les prochaines vacances, car c’est un lieu de vie bien plus agréable que son vieil appartement moisi dans l’Allée des Embrumes.
50/100S
Mr. le Directeur
PinCrin de LicorneFineMoyennePlutôt flexible
Je suis la citation que tu aimerais mettre pour ton personnage et qui est trop coolaaaas !sort
CoeurAisance parmi la noblesse et dans le domaine mondain; charisme. 
CorpsAttitude et tenue digne en toute circonstance.
CoeurComprendre et se faire comprendre des créatures magiques les plus inoffensives, ça n'a pas de prix. 
CorpsSavoir se mettre en valeur.
CoeurAnticiper sur les forces et les faiblesses de ses ennemis et savoir celles de ses alliés et/ou les siennes pour pouvoir les contrer.(option en dessous)
10Sciences politiques du monde magique
Haha Peeves l'a même entendu dire à cet elfe de maison de directeur adjoint qu'il valait mieux qu'il se tienne éloigner du professeur de magie noire. Est-ce qu'ils ont trouvés un terrain d'entente pour qu'ils supportent la présence de Vorondil à condition qu'il reste à distance? Peeves est curieux! Même monsieur Hellsing a conseillé à Peeves de ne pas trop lui chercher des noises "dans son propre intérêt". Bah! Peeves il fait ce qu'il veut! Il ne craint personne! Et c'est pas cet homme terrifiant qui va l'effrayer, lui, le grand Peeves! Il lui souhaitera un chaleureux accueil à sa manière~