Albero haussa un sourcil, plus surpris qu'impressionner à vrai dire. Si ce n'était pas encore le cas, au vu du peu d'interaction qu'ils avaient eut jusque là, maintenant il plaçait définitivement Zakhar dans la catégorie des "exubérants" de son répertoire.
Lui lord ? Hummm, cela serait compromis s'il froissait les mauvaise personne mais Albero avait compris que ce professeur avait de l'ambition et la soif du pouvoir. Ce n'était pas quelque chose de difficile à voir ou à deviner mais s'il voulait atteindre des sommets, il était aussi évidant que ce ne serait peut être pas avec diplomatie, sinon il n'irait pas enquiquiner les autres à peine arriver.
"Le vouvoiement était une forme de politesse mais si cela n'est pas nécessaire cela ne m'embête pas d'arrêter.", fit-il d'un ton aussi neutre que son expression.
Il tourna un instant la tête, vérifiant de son œil unique ce qui lui restait à faire et semblant réfléchir un instant, se demandant s'il devait jeter l'invité surprise dehors ou s'il pouvait se permettre d'être ainsi interrompu dans son travail.
Mais il n'était point presser à vrai dire, il ne faisait qu'organiser sa salle de cours, ce n'était pas aussi important que le reste. S'il avait été occupé à prendre soin d'une plante dans une autre de ses serres, là il n'aurait sans doute pas hésiter à renvoyer Zakhar, ou quelconque personne, afin de pouvoir finir en paix.
Il reposa son regard sur l'individu face à lui, l'air toujours aussi inexpressif. La seule chose qui se rapprochait d'une émotion chez lui en cet instant, ce n'était pas vraiment lui mais la plante qui sembla s'agiter un instant lorsque le professeur de magie noire pointa sa baguette vers la fleur cachant le trou qu'était à présent son orbite gauche.
Les tiges blanches semblèrent se courber vers l'objet, comme intéresser par celui-ci, comme cherchant à l'attraper mais Zakhar eut tôt fait d'éloigner sa baguette et la plante sembla se calmer peu après.
Albero ne sembla pas vraiment étonné vu son manque de réaction, un tel comportement semblait presque normal pour lui, du moins aussi normal qu'avoir une plante parasite en lui soit normal.
"C'était d'avantage de l'alchimie que de la magie noir, pour être exacte. Mais je peux comprendre pourquoi tu penses cela au vue du résultat.", fit il en chassant d'une main nonchalante une des fleurs papillons qui l'ennuyait afin qu'elle se repose sur sa branche au lieu de voleté autour de sa tête.
Il est vrai que durant ses expériences, il a pu déjà avoir recours à de la magie noir puisque pour lui ce n'était qu'un outils de plus dans son attirail mais il semble que les plantes magiques n'apprécie guère l'emploi d'une telle magie.
Cependant il était certain que ce n'était pas cela qui avait perturbé son expérience et mener à la création de la plante parasite qui maintenant habite son corps au lieu de la plante mythique qu'il pensait recréer ainsi.
Il ignora consciemment la révérence de l'autre professeur, son regard se posant sur l'asphodèle qui semblait intéressé Zakhar. Cela lui valu un haussement de sourcil de la part du botaniste qui ne s'attendait pas à ce qu'on lui demande cela.
Cependant, il ne vint poser aucune question, se contentant d'attraper un pot vide non loin de lui et d'approcher la plante.
Parce qu'il n'allait pas couper et ruiner un si jolie plan d'asphodèle pour les beaux yeux sombre du professeur de magie noir. Autant lui refiler toute la plante et ainsi avoir une excuse pour lui refuser à nouveau l'accès à ses serres si jamais il laisse mourir ce cadeau si "généreusement" offert.
Il ne fallut que quelques secondes pour les mains expertes d'Albero pour déterrer l'asphodèle et la transvaser dans un pot plus petit et plus facile à porter, pot qu'il tendit sans plus de ménagement vers le Zakhar.
Une image amusante d'ailleurs, un edgelord qui se retrouvait presque forcer à porter un pot de fleur blanche.
"Je conseille de garder la terre légèrement humide afin de garder les fleurs ouvertes le plus longtemps possible.", dit il en essuyant ses mains sur un vieux torchon prévue à cette effet.
"Et je conseille aussi d'en prendre soin parce que si je ne laisse pas un élève la dépouiller, ce n'est pas pour qu'un professeur la découpe ou la laisse mourir."Parce qu'il avait clairement l'intuition que s'il avait refusé de donner la plante, ou un bout de la plante, il l'aurait retrouvé manquante quand même. C'était donc sa façon de dire qu'il savait où elle était maintenant et qu'il n'hésiterai pas à prendre les mesures nécessaire si elle venait à définitivement disparaitre.
Il reposa le vieux torchon à sa place avant de tourner un regard curieux vers Zakhar.
"Et donc... Pourquoi exactement vouloir faire connaissance ?"